Re: boat trip - Grèce, Athènes - 4 au 18 août 2018
Publié : mer. 22 août 2018 19:48
Mardi matin, l'enfant, sa femme et le pti prince... Vont voir à Rafina si c'est pas mieux. Hé bien, oui... et non.
Grande plage avec dégun (pas un pelot pour ceux qui n'auraient pas entravé) au sud du port, pas un tournedos ni un MNM's à l'horizon, et ce qui semble être 15-20 nds de NE.
la ballade du jour, plus de 3 km upwind
Giarmo se fait violence et sort sa 11, du coup comme je toile presque toujours plus , je me sens obligé de sortir magik 15, la machine mécanique orange. Une fois décollée puis remise au ras du sol pour que Giarmo m'enlève le fil de fer qui a nidifié dans mon bridage, on part pour une bonne nav.
C'est en fait assez fort, 20-25, je triche comme un Nord Coréen sur une négo nucléaire et trim à bloc, pour le confort . C'est plus de la houle que du clapot, ça remonte fort, je nav plus lentement que Giarmo, mais bien plus serré, en VMG il me tient à peu près. Quand j'abats pour être à peu près sur le même cap que lui pour le suivre dans les longs bords au large, magik 15 crache le feu et les cuisses sentent vite la poudre.
Giarmo rennonce en premier après un bon gros upwind, j'étais en train de m'approcher d'une tite zone de flat de derrière une digue, que je le vois disparaître downwindn(tssss...). J'abats et le rattrape vite , il est en mode surfouillage et j'ai par contre abattu au tarting.
Le tarting, c'est la 15 bien bordée, assez basse, à voler d'une crête à l'autre, TT pas loin d'être à plat, à tenter de conserver l'équilibre (surtout ne pas avoir le tip avant qui s'abaisse durant le vol tendu entre deux crêtes...) et à maintenir la charge (ça, en 15 détrimée dans 25 nds, c'est pas trop le souçi). Ce mode post-combustion est assez impressionnant, il ne fait pas trop mal aux cuisses, par contre de temps en temps il déboîte les cervicales .
Une rouste ou deux (pieds->tête, pieds->tête) et je passe moi aussi en mode surfouillage. On revient à Rafina, on pose, puis, comme je suis un peu sur ma faim question saut, j'y retourne (avec la 11 de Giarmo cette fois), et je vais aller marquer mon territoire du côté du port, un peu plus d'une centaine de mètres devant un ferry à quai. Au bout de quelques sauts, je me barre puis un ferry passe, en usant 3-4 fois de la corne de brume alors que je suis déjà bien sous le vent de sa trajectoire.
Une fois en train de plier, je vois 2 affreux des aff' mar se diriger vers moi, ça ne rate pas, j'ai le droit à la leçon de morale (je crois que le pitaine du ferry a un gros problème d'appréciation des distances et a joué la midinette effarouchée, type "ohlala, il m'est arrivé le truc de ma vie, j'ai failli mourrir, il m'a frôlé à au moins 300 mètres, vous vous rendez compte, quel danger, wouuu...") et ils relèvent nos identitées... Sinon, ils nous disent que c'est ok pour y naviguer (pas s'approcher du port, c'est tout); ce détail aura son importance pour la suite de l'histoire, quelques jours plus tard ...
Giarmo ayant de toute manière eu sa dose ('tite nature , déjà, il n'a pas fait le second bout de session, tssss...), direction Nissakia, histoire qu'il puisse papoter avec les autres kite (essayer d'en trouver un dispo avec permis bateau), et que le clébard aille se mettre sa session de flat et lever la patte sur le tamaris.
C'est à cette session que je suis sorti en 15, le vent avait baissé, et je tournais littéralement autour des boudins, qui couinaient leur race. Il y en a d'ailleurs bien moins que la veille, et presque plus de windsurf.
Essai d'une board BTS ("Better Than Sex"), le shaper local. Excellentes board , qui équippent plus de la moitié des riders locaux, je posterai un test. Ça remonte presque aussi bien que la kooka, mais je découpe tout de même les trajectoires des autres boudineux, la sonic fait la différence.
la déco en spirale bicolore
frontloop heliloop
le même genre
quasi tous les board off passent bâbord amure
retour maison, avec en prépration le tricks final, un backloop handwash entre les mouille-culs et au ras du boudin tanké
Petite fierté que de poser la 15 sèche au (gros) poil de zob près, aidé par Giarmo.
Mojito (on perd pas les bonnes habitudes Fuerteventuriennes) sur le spot, pour la route.
là vu comme ça, on ne va pas faire pleurer dans les chaumières.
Grande plage avec dégun (pas un pelot pour ceux qui n'auraient pas entravé) au sud du port, pas un tournedos ni un MNM's à l'horizon, et ce qui semble être 15-20 nds de NE.
la ballade du jour, plus de 3 km upwind
Giarmo se fait violence et sort sa 11, du coup comme je toile presque toujours plus , je me sens obligé de sortir magik 15, la machine mécanique orange. Une fois décollée puis remise au ras du sol pour que Giarmo m'enlève le fil de fer qui a nidifié dans mon bridage, on part pour une bonne nav.
C'est en fait assez fort, 20-25, je triche comme un Nord Coréen sur une négo nucléaire et trim à bloc, pour le confort . C'est plus de la houle que du clapot, ça remonte fort, je nav plus lentement que Giarmo, mais bien plus serré, en VMG il me tient à peu près. Quand j'abats pour être à peu près sur le même cap que lui pour le suivre dans les longs bords au large, magik 15 crache le feu et les cuisses sentent vite la poudre.
Giarmo rennonce en premier après un bon gros upwind, j'étais en train de m'approcher d'une tite zone de flat de derrière une digue, que je le vois disparaître downwindn(tssss...). J'abats et le rattrape vite , il est en mode surfouillage et j'ai par contre abattu au tarting.
Le tarting, c'est la 15 bien bordée, assez basse, à voler d'une crête à l'autre, TT pas loin d'être à plat, à tenter de conserver l'équilibre (surtout ne pas avoir le tip avant qui s'abaisse durant le vol tendu entre deux crêtes...) et à maintenir la charge (ça, en 15 détrimée dans 25 nds, c'est pas trop le souçi). Ce mode post-combustion est assez impressionnant, il ne fait pas trop mal aux cuisses, par contre de temps en temps il déboîte les cervicales .
Une rouste ou deux (pieds->tête, pieds->tête) et je passe moi aussi en mode surfouillage. On revient à Rafina, on pose, puis, comme je suis un peu sur ma faim question saut, j'y retourne (avec la 11 de Giarmo cette fois), et je vais aller marquer mon territoire du côté du port, un peu plus d'une centaine de mètres devant un ferry à quai. Au bout de quelques sauts, je me barre puis un ferry passe, en usant 3-4 fois de la corne de brume alors que je suis déjà bien sous le vent de sa trajectoire.
Une fois en train de plier, je vois 2 affreux des aff' mar se diriger vers moi, ça ne rate pas, j'ai le droit à la leçon de morale (je crois que le pitaine du ferry a un gros problème d'appréciation des distances et a joué la midinette effarouchée, type "ohlala, il m'est arrivé le truc de ma vie, j'ai failli mourrir, il m'a frôlé à au moins 300 mètres, vous vous rendez compte, quel danger, wouuu...") et ils relèvent nos identitées... Sinon, ils nous disent que c'est ok pour y naviguer (pas s'approcher du port, c'est tout); ce détail aura son importance pour la suite de l'histoire, quelques jours plus tard ...
Giarmo ayant de toute manière eu sa dose ('tite nature , déjà, il n'a pas fait le second bout de session, tssss...), direction Nissakia, histoire qu'il puisse papoter avec les autres kite (essayer d'en trouver un dispo avec permis bateau), et que le clébard aille se mettre sa session de flat et lever la patte sur le tamaris.
C'est à cette session que je suis sorti en 15, le vent avait baissé, et je tournais littéralement autour des boudins, qui couinaient leur race. Il y en a d'ailleurs bien moins que la veille, et presque plus de windsurf.
Essai d'une board BTS ("Better Than Sex"), le shaper local. Excellentes board , qui équippent plus de la moitié des riders locaux, je posterai un test. Ça remonte presque aussi bien que la kooka, mais je découpe tout de même les trajectoires des autres boudineux, la sonic fait la différence.
la déco en spirale bicolore
frontloop heliloop
le même genre
quasi tous les board off passent bâbord amure
retour maison, avec en prépration le tricks final, un backloop handwash entre les mouille-culs et au ras du boudin tanké
Petite fierté que de poser la 15 sèche au (gros) poil de zob près, aidé par Giarmo.
Mojito (on perd pas les bonnes habitudes Fuerteventuriennes) sur le spot, pour la route.
là vu comme ça, on ne va pas faire pleurer dans les chaumières.