Re: boat tip - bahamas - 2nd edition
Publié : ven. 30 déc. 2016 11:58
La suite, pour donner envie de participer à la prochaine édition, et puis moi pour m'y replonger
8è jour
Lever le cul à la plage - qui a disparue sous la marée haute - les cochons ont intérêt à savoir nager... On fait route au moteur vers Green Turtle Cay et embouquons black sound, le chenal qui rentre dans la partie sud de l’île. C’est assez étroit et je surveille au sondeur qu’on arrivera à s’en extirper à marée basse. On fait des courses dont le plein de rhum malgré le magasin principal fermé... "no stupid people beyond this point"
Village croquignolesque peint en couleurs pastels avec décos de noël cul-cul la praline à souhait, délicieusement kitchissimes. Et décalées, car voir les rennes tirer le trainneau sur de la fausse neige sous les tropiques, c’est typiquement américain. Chopage du wifi qui permet de mettre à jour les boites mail, le gourou et bob-le-baromètre, puis on ressort de black sound sans s’être fait racketter le corps mort, un bout-au-vent Mickaël Jackson’s style de plus dans le chenal et on file à la vitesse faramineuse de 5nds, voiles en ciseaux (ça c’est la classe) sous pilote auto, dans 2-3m d’eau, avec un loulou qui appuie, 3nds de vent apparent et les basses bien grasses qui font la route avec nous. Les prév qui indiquent que les deux systèmes météo de 3-4j de vent chacun se rejoignent m’inquiètent et je préfère revenir au sud avant que l’on soit un peu baisés à devoir faire du surf dans la passe avec un 38’ pas ultra puissant (hélices bipales) et aux safrans courts. Ça se renforce à 10-15nds quand on est dans «don’t rock passage», balisé par le dit ilôt «don’t rock», qui fait un peu baliser et où il est de bon ton de «don’t f*cking rock». conZentration maxZimale
On est pas loin de la basse mer, grosses abatées sauvages quand le sondeur indique 4.5' avec la flèche qui remonte #ça referme, ça referme grave. Après avoir affalé dans le chenal (c’est devenu une habitude, l’équipage est rodé et les moussaillons sont bien efficaces), on embouque (j’adore ce mot, l’aurai-je déjà dit?) l’étroit et magnifique chenal de Treasure Cay. Corps mort en prévision des prochains jours venteux (ce pourquoi j’ai tenu à re-repasser au sud de Whale Cay ou Don’t rock passage, qui peuvent devenir sketchy avec les prochains jours de vent de prévu). Bouffe rapide qui avait été préparée par Vincent mais qu’on avait pas honorés pendant don’t rock passage et les manœuvres, puis on descend à terre et traversons la route avec sp3 21, sp4 18, p 15, so 11. Je sors la 18 dans un 8-10nds se renforçant 12nds pour apprendre à Vincent, qui fera son premier 50m au planing malgré 2-3 intercaissons qui ont sauté sur une frontale. Ça se lève, Giarmo part avec la 21 et la zone, au bout d’un moment je le rejoint car Vincent s’est suffisamment rincé les sinus malgré de beaux progrès, à la session suivant il se fait des bords en continu je pense. Je taxe la sonic 11 de Giarmo, ça avionne et je peux le bouffer, lui et sa board de nain tractée tirée par sa grosse bertha, en vitesse et en cap :p .
Je le suis sur 2 grands bords, re-fait un peu le kéké au ras de la plage dans 13nds au ras de la plage (on se refait pas), puis le re-suis et là ça monte, c’est lui qui fais demi-tour en premier. Je poursuit vers Sand Bank Cays qui forment un beau banc de sable sur lequel ça brise, puis du flat. 2-3 bords pour aller dans le flat, et je sens que j’ai perdu mon copain, qui a dû aller poser. Le vent monte et quand je me mets le premier tir sur le flat, ça monte franchement en hauteur. Je rentre vers la plage car pas envie de nager avec une sonic papillotée dans du courant sur un mille, et puis l’envie de montrer ça à Vincent et Giarmo. Et éventuellement rendre son aile à Giarmo qui a dû larguer la 21. Grosse abatée en tartant pour rentrer, avec la 11 ça fume sévère et je me prends une rouste de l’espace, sur le ricochet je rebondis plus haut que là d’où je suis parti. Giarmo n’a plus trop envie de nav, surtout avec les grains qui arrivent, donc je poursuis avec la 11 dans un bon 20nds, et me mets du old-school dans un bon clapot on-side-on. La sonic écarte facilement de la plage quand on crante, par contre quand je tente (et souvent réussit) des kiteloop bah la plage revient fort, super fort, #ça referme, ça referme grave.
Je suis en tout cas très étonné de la capacité de la sonic à bien boucler les KL et à ressourcer, elle est aussi pas désagréable du tout en déhooké une fois que l’on a compris qu’il faut garder beaucoup de vitesse, y compris au replaquage. Une bonne session, de retour au bateau on étrenne le rhum nouveau (nouvelle bouteille quoi), saucisse de salami, fromage suisse qui n’a jamais dû voir la suisse mais pas mauvais, avec ensuite les traditionnelles langoustes (pêchées de la veille pour une fois). Les kiteloop parfois ratés en 11 de race dans 20nds+, les rasades de rhum et le corps-mort font que je vais aller comater dans ma cabine ce soir...
9è jour
Goooood morning Abacos (et non pas Vietnâm)! C’était le cri de Bob qui diffusait la météo sur VHF canal 68 tous les matins, ça a disparu. Il y a de l’air, petit déj et on embarque sonic 11, sp5 9, hydra 9, speedette 8m. J’accompagne Vincent se faire des water-start et des petites glisses de 10-50m tribord amure pendant que Giarmo se met un bon début de session. Au bout d’un moment il rentre et je lui prends la sonic 11, vais jusqu’à la pointe qui est à un peu plus d’un demi mille au vent. Un peu de frime staïle en sonic pas loin de la plage, déj puis on se remet ça, cette fois c’est Giarmo qui s’occupe en premier de Vincent, pendant que je prends ma s5 9m et retourne voir la pointe et surfouiller sur le reef à la descendante. Je reviens et Giarmo sort la sonic, on part avec comme objectif : faire le tour de «don’t rock», un peu plus d’un mille et demi au vent. Je sens que je prends Giarmo en cap et en vitesse, qu’il est dans le dur dans la partie déventée sous la pointe malgré de longs bords qui l’amènent au large. Je l’attends à surfouiller des vagues sur «sand banks cays», et vois que je ne suis pas rejoint. Je ré-enclenche donc le mode VMG, avec la 9, un peu de courant de la montante et 10-15nds il me faut quelques bords. Don’t rock est assez isolé, bien loin, j’en fais le tour un peu juste pour en faire le tour, puis abats, j’arrive pas à ouvrir en grand car pas de puissance dans l’aile et pas mal d’acide lactique dans les papattes. Je rejoins Giarmo, on se fait quelques bords ensembles, il y a aussi un boudineux en cabrinha avec qui je tente de jouer, notamment un heart attack to kiteloop hélico juste sous son vent.... Giarmo pose, je me mets encore une bonne demi-heure de déhooké et old-school en ayant pris sa sonic. On est un peu cuits, dîner aux pizzas et comme le dit Giarmo on «met le jambon dans le torchon».
10è jour
Bon ça a pas raté, entre les longues sessions à caper sur de loooongs bords, les retours abattu pleine balle à se mettre des boîtes qui déboîtent les cervicales, et du freestyle en aile de race qui idem parfois décape au lieu de replaquer, j’ai mal un peu partout... On remonte avec l’annexe un canal bordé de belles baraques, grandes pelouses, et dans l’eau, pieux et systèmes pour lever les bateaux. On débarque au bout du canal, on se coltine le boardbag et l’on découvre que la plage est recouverte, l’eau vient jusqu’aux batardeaux... On se trouve une mini plage mais plus petite qu’une 21m2, donc on rentre au bateau. La plage utilisée hier doit être side-off, ce qui le ferait pour Giamo et moi-même, mais pas pour Vincent. On désembouque Treasur Cay, mettons un ris et tirons des bords au près direction Baker’s Bay. Au fur et à mesure de la nav, les conditions se musclent, 20nds réels, quelques grains... On profite d’un virement, à quelques centaines de mètres (disons...une? ) de rochers sur lesquels ça brise bien, pour castrer un peu la bête et lui prendre un 2ème ris. Le hauban sous le vent arrête de bringuebaler de partout et l’on a perdu un bon nœud de vitesse... Quelques bords dans le courant plus tard, on arrive à Baker’s Bay, sur Great Guana Cay. Le vent side-off permet un bon mouillage mais pour le kite c’est très irrégulier. J’y vais en 9m depuis la plage, mais dans les molles je suis pris du syndrome de la Tourette. Je réussit à rejoindre la plage, me tape une petite marche de la honte pendant que Vincent m’amène en annexe 11 et 15 (il m’a entendu insulter la 9m depuis le bateau; et je soupçonne Giarmo de lui avoir fait m’apporter la 15m comme un défi), je prends la 11 de Giarmo et là ça le fait bien mieux. Je découvrirai le lendemain que suite à des sessions de tram’ et sur le Rhône, ma 9m est réglée très stable et n’a pas des masses de plage basse dans cette config. Avec la lame de race ça cap bien voir très bien, il y a de 8 à 20nds, ça permet de se faufiler entre les 3 catas au mouillage et de se mettre des bons gros vols juste au cul d’ «Ocean Breeze» et des autres. Cerise sur le gâteau, je repère qu’il y a un kiteux à bord d’un des autres... C’est bien dégueulasse mais la 11 est finalement assez stable dans ces conditions, j’alterne entre grands bords qui écartent très peu de la côte, à aller jusqu’aux poteaux du chenal, qui font 30cm de diamètre et 5m de haut, idéaux pour se mettre des transitions contre, puis re-caper vers la plage, passer entre les bateaux, front roll one foot, re-caper vers la plage, faire demi-tour quand le vent devient trop anarchique, repasser au cul du bateau, se caler un petit backloop-kiteloop contre l’annexe, et retourner vers le large, pour un nouveau tour de manège. Baker's Bay par side-off
Je fais durer le plaisir jusqu’un peu après le coucher de soleil, je ne vois alors plus les risées et les subit encore plus. Je me suis déjà mis deux alertes, à envoyer à contre sur des bons sauts ou des darkslides la sonic, et à galérouiller à la redécoller, avec le velcro de dégonflage qui s’ouvre car mal scratché (au premier déco, je l’avais oublié, et je l’ai rescratché mouillé, sablé, en étant pressé). Quelques kiteloop entre les catas plus tard, je pose, et on enchaîne apéro puis BBQ avec travers de porc caramélisés à la sauce... BBQ, puis bananes flambées, elles aussi bien caramélisées.
"god like" mode devant les poteaux à transitions backloop
8è jour
Lever le cul à la plage - qui a disparue sous la marée haute - les cochons ont intérêt à savoir nager... On fait route au moteur vers Green Turtle Cay et embouquons black sound, le chenal qui rentre dans la partie sud de l’île. C’est assez étroit et je surveille au sondeur qu’on arrivera à s’en extirper à marée basse. On fait des courses dont le plein de rhum malgré le magasin principal fermé... "no stupid people beyond this point"
Village croquignolesque peint en couleurs pastels avec décos de noël cul-cul la praline à souhait, délicieusement kitchissimes. Et décalées, car voir les rennes tirer le trainneau sur de la fausse neige sous les tropiques, c’est typiquement américain. Chopage du wifi qui permet de mettre à jour les boites mail, le gourou et bob-le-baromètre, puis on ressort de black sound sans s’être fait racketter le corps mort, un bout-au-vent Mickaël Jackson’s style de plus dans le chenal et on file à la vitesse faramineuse de 5nds, voiles en ciseaux (ça c’est la classe) sous pilote auto, dans 2-3m d’eau, avec un loulou qui appuie, 3nds de vent apparent et les basses bien grasses qui font la route avec nous. Les prév qui indiquent que les deux systèmes météo de 3-4j de vent chacun se rejoignent m’inquiètent et je préfère revenir au sud avant que l’on soit un peu baisés à devoir faire du surf dans la passe avec un 38’ pas ultra puissant (hélices bipales) et aux safrans courts. Ça se renforce à 10-15nds quand on est dans «don’t rock passage», balisé par le dit ilôt «don’t rock», qui fait un peu baliser et où il est de bon ton de «don’t f*cking rock». conZentration maxZimale
On est pas loin de la basse mer, grosses abatées sauvages quand le sondeur indique 4.5' avec la flèche qui remonte #ça referme, ça referme grave. Après avoir affalé dans le chenal (c’est devenu une habitude, l’équipage est rodé et les moussaillons sont bien efficaces), on embouque (j’adore ce mot, l’aurai-je déjà dit?) l’étroit et magnifique chenal de Treasure Cay. Corps mort en prévision des prochains jours venteux (ce pourquoi j’ai tenu à re-repasser au sud de Whale Cay ou Don’t rock passage, qui peuvent devenir sketchy avec les prochains jours de vent de prévu). Bouffe rapide qui avait été préparée par Vincent mais qu’on avait pas honorés pendant don’t rock passage et les manœuvres, puis on descend à terre et traversons la route avec sp3 21, sp4 18, p 15, so 11. Je sors la 18 dans un 8-10nds se renforçant 12nds pour apprendre à Vincent, qui fera son premier 50m au planing malgré 2-3 intercaissons qui ont sauté sur une frontale. Ça se lève, Giarmo part avec la 21 et la zone, au bout d’un moment je le rejoint car Vincent s’est suffisamment rincé les sinus malgré de beaux progrès, à la session suivant il se fait des bords en continu je pense. Je taxe la sonic 11 de Giarmo, ça avionne et je peux le bouffer, lui et sa board de nain tractée tirée par sa grosse bertha, en vitesse et en cap :p .
Je le suis sur 2 grands bords, re-fait un peu le kéké au ras de la plage dans 13nds au ras de la plage (on se refait pas), puis le re-suis et là ça monte, c’est lui qui fais demi-tour en premier. Je poursuit vers Sand Bank Cays qui forment un beau banc de sable sur lequel ça brise, puis du flat. 2-3 bords pour aller dans le flat, et je sens que j’ai perdu mon copain, qui a dû aller poser. Le vent monte et quand je me mets le premier tir sur le flat, ça monte franchement en hauteur. Je rentre vers la plage car pas envie de nager avec une sonic papillotée dans du courant sur un mille, et puis l’envie de montrer ça à Vincent et Giarmo. Et éventuellement rendre son aile à Giarmo qui a dû larguer la 21. Grosse abatée en tartant pour rentrer, avec la 11 ça fume sévère et je me prends une rouste de l’espace, sur le ricochet je rebondis plus haut que là d’où je suis parti. Giarmo n’a plus trop envie de nav, surtout avec les grains qui arrivent, donc je poursuis avec la 11 dans un bon 20nds, et me mets du old-school dans un bon clapot on-side-on. La sonic écarte facilement de la plage quand on crante, par contre quand je tente (et souvent réussit) des kiteloop bah la plage revient fort, super fort, #ça referme, ça referme grave.
Je suis en tout cas très étonné de la capacité de la sonic à bien boucler les KL et à ressourcer, elle est aussi pas désagréable du tout en déhooké une fois que l’on a compris qu’il faut garder beaucoup de vitesse, y compris au replaquage. Une bonne session, de retour au bateau on étrenne le rhum nouveau (nouvelle bouteille quoi), saucisse de salami, fromage suisse qui n’a jamais dû voir la suisse mais pas mauvais, avec ensuite les traditionnelles langoustes (pêchées de la veille pour une fois). Les kiteloop parfois ratés en 11 de race dans 20nds+, les rasades de rhum et le corps-mort font que je vais aller comater dans ma cabine ce soir...
9è jour
Goooood morning Abacos (et non pas Vietnâm)! C’était le cri de Bob qui diffusait la météo sur VHF canal 68 tous les matins, ça a disparu. Il y a de l’air, petit déj et on embarque sonic 11, sp5 9, hydra 9, speedette 8m. J’accompagne Vincent se faire des water-start et des petites glisses de 10-50m tribord amure pendant que Giarmo se met un bon début de session. Au bout d’un moment il rentre et je lui prends la sonic 11, vais jusqu’à la pointe qui est à un peu plus d’un demi mille au vent. Un peu de frime staïle en sonic pas loin de la plage, déj puis on se remet ça, cette fois c’est Giarmo qui s’occupe en premier de Vincent, pendant que je prends ma s5 9m et retourne voir la pointe et surfouiller sur le reef à la descendante. Je reviens et Giarmo sort la sonic, on part avec comme objectif : faire le tour de «don’t rock», un peu plus d’un mille et demi au vent. Je sens que je prends Giarmo en cap et en vitesse, qu’il est dans le dur dans la partie déventée sous la pointe malgré de longs bords qui l’amènent au large. Je l’attends à surfouiller des vagues sur «sand banks cays», et vois que je ne suis pas rejoint. Je ré-enclenche donc le mode VMG, avec la 9, un peu de courant de la montante et 10-15nds il me faut quelques bords. Don’t rock est assez isolé, bien loin, j’en fais le tour un peu juste pour en faire le tour, puis abats, j’arrive pas à ouvrir en grand car pas de puissance dans l’aile et pas mal d’acide lactique dans les papattes. Je rejoins Giarmo, on se fait quelques bords ensembles, il y a aussi un boudineux en cabrinha avec qui je tente de jouer, notamment un heart attack to kiteloop hélico juste sous son vent.... Giarmo pose, je me mets encore une bonne demi-heure de déhooké et old-school en ayant pris sa sonic. On est un peu cuits, dîner aux pizzas et comme le dit Giarmo on «met le jambon dans le torchon».
10è jour
Bon ça a pas raté, entre les longues sessions à caper sur de loooongs bords, les retours abattu pleine balle à se mettre des boîtes qui déboîtent les cervicales, et du freestyle en aile de race qui idem parfois décape au lieu de replaquer, j’ai mal un peu partout... On remonte avec l’annexe un canal bordé de belles baraques, grandes pelouses, et dans l’eau, pieux et systèmes pour lever les bateaux. On débarque au bout du canal, on se coltine le boardbag et l’on découvre que la plage est recouverte, l’eau vient jusqu’aux batardeaux... On se trouve une mini plage mais plus petite qu’une 21m2, donc on rentre au bateau. La plage utilisée hier doit être side-off, ce qui le ferait pour Giamo et moi-même, mais pas pour Vincent. On désembouque Treasur Cay, mettons un ris et tirons des bords au près direction Baker’s Bay. Au fur et à mesure de la nav, les conditions se musclent, 20nds réels, quelques grains... On profite d’un virement, à quelques centaines de mètres (disons...une? ) de rochers sur lesquels ça brise bien, pour castrer un peu la bête et lui prendre un 2ème ris. Le hauban sous le vent arrête de bringuebaler de partout et l’on a perdu un bon nœud de vitesse... Quelques bords dans le courant plus tard, on arrive à Baker’s Bay, sur Great Guana Cay. Le vent side-off permet un bon mouillage mais pour le kite c’est très irrégulier. J’y vais en 9m depuis la plage, mais dans les molles je suis pris du syndrome de la Tourette. Je réussit à rejoindre la plage, me tape une petite marche de la honte pendant que Vincent m’amène en annexe 11 et 15 (il m’a entendu insulter la 9m depuis le bateau; et je soupçonne Giarmo de lui avoir fait m’apporter la 15m comme un défi), je prends la 11 de Giarmo et là ça le fait bien mieux. Je découvrirai le lendemain que suite à des sessions de tram’ et sur le Rhône, ma 9m est réglée très stable et n’a pas des masses de plage basse dans cette config. Avec la lame de race ça cap bien voir très bien, il y a de 8 à 20nds, ça permet de se faufiler entre les 3 catas au mouillage et de se mettre des bons gros vols juste au cul d’ «Ocean Breeze» et des autres. Cerise sur le gâteau, je repère qu’il y a un kiteux à bord d’un des autres... C’est bien dégueulasse mais la 11 est finalement assez stable dans ces conditions, j’alterne entre grands bords qui écartent très peu de la côte, à aller jusqu’aux poteaux du chenal, qui font 30cm de diamètre et 5m de haut, idéaux pour se mettre des transitions contre, puis re-caper vers la plage, passer entre les bateaux, front roll one foot, re-caper vers la plage, faire demi-tour quand le vent devient trop anarchique, repasser au cul du bateau, se caler un petit backloop-kiteloop contre l’annexe, et retourner vers le large, pour un nouveau tour de manège. Baker's Bay par side-off
Je fais durer le plaisir jusqu’un peu après le coucher de soleil, je ne vois alors plus les risées et les subit encore plus. Je me suis déjà mis deux alertes, à envoyer à contre sur des bons sauts ou des darkslides la sonic, et à galérouiller à la redécoller, avec le velcro de dégonflage qui s’ouvre car mal scratché (au premier déco, je l’avais oublié, et je l’ai rescratché mouillé, sablé, en étant pressé). Quelques kiteloop entre les catas plus tard, je pose, et on enchaîne apéro puis BBQ avec travers de porc caramélisés à la sauce... BBQ, puis bananes flambées, elles aussi bien caramélisées.
"god like" mode devant les poteaux à transitions backloop