Re: Trip mai 2018 - du 5 au 13 - Fuerteventura, Corralejo
Publié : ven. 18 mai 2018 23:22
Jour 5, 6, 7 : playa del moro / el dormidero
ne demandez pas ce que signifie le "KM22" vous remarquerez qu'on choisissait bien nos spots
Pas très loin de "playa de los matos"... pour laquelle fallait faire péter les sonic pour y remonter!
Le vent était N à NE, donc flat bitch déventée par l'île de lobos, Giarmo a été le constater plusieurs fois en remontant au vent jusque-là.
Playa de los matos, c'est donc une belle pointe, au S de flag beach, dans le parc naturel de dunes.
'tain mais où j'ai foutu les clés?
Le spot est superbe. Ça a dû coûter une blinde à l'office du tourisme de déverser tout cet harpic WC dans l'eau. Ils ont pris du bleu "senteur maritime" et du vert vif "fraîcheur printannière". L'eau était super transparente, et les couleurs vraiment électriques.
il y avait quelques MNM's pour beach-guarder
Il y a moyen de s'over-caler dans un des abris de pierre, on avait nos habitudes sur celui au bout de la pointe, souvent libre de touristes car il fallait marcher 50 mètres de plus. Belle vue sur ceux en train de manger au surf, pendant qu'on buvait . On s'y est calé quelques très bons rhums, et butés une tapée de 'staches. A mater les vagues qui déroulent, et les belles bien roulées.
hé non, "el dormidero" ne veut pas dire le dormeur, mais le perchoir. Voilà notre cacquetoir, pour faire les commères.
Derrières les vagues, on voit ma sonic en arrière-plan au peak
C'est une pointe, qui est side-on par NE, side-off par N-NW. Les vagues déroulent hyper propres jusqu'au fond de la petite baie, avec un beau platier sur la pointe (j'y ai été chercher 2 fois le kooka...). On a eu des conditions world class , comme dans les vidéos, parfois du 4 mètres. Et un jour ça a été side-off, une véritable orgie, c'est celui-là que je vais raconter, car c'était le plus dingue , et que j'en ai des photos, Giarmo ayant fait l'impasse.
Je me cherche une excuse directe, sur les photos, ça paraît petit, mais j'ai dû trier car quand j'étais dans le gros, je suis caché par la vague suivante, je n'ai retenu que celles où l'on me voit, donc une fois rapproché de la pointe, là où la vague avait déjà bien diminuée. Mais il y en avait qui faisaient largement plus du double de ma taille!
J'étais comme d'habitude en sonic, lorsque le vent est bien monté. Side, et le sable qui commence à bien voler, en 11 dans 20 nds +, je commence à devoir un peu lutter contre l'aile au cut-back. Les vagues sont propres, espacées, mais il y a un bon jus, et quelques vagues plus tôt, je me suis attaqué à la grosse bombe du set. J'ai été un peu ambitieux, au large à l'état de houle elle faisait un 3 mètres bien solide, j'ai pas assez décalé sous le vent pendant le surf, je vois que je suis sur le sommet d'une pyramide, à droite comme à gauche ça focalise vers là où je suis. J'étais en train de remonter depuis un demi-bottom, le temps que je fasse le roller et commence la descente qui s'est transformée en drop (3-4 mètres), ça casse en même temps. Bref, je mange, me fais voler le kooka, et pars en bordysurf ultra jouissif.
Le kooka part vers le platier, impossible de le rejoindre avec le jus. Je rejoins le platier plus loin, y retrouve ma pov' tite planche , et donc quelques vagues après ce jeu-là, je trouve que je suis trop toilé et rentre.
On pose avec Giarmo, on a fait de superbes doubles posés de sonic - le premier pose le second, en gérant son aile en l'air - toute la semaine, au millimètre de cul.
Bouffe, puis le vent se lève encore plus, bascule side-off ( ), puis se stabilise bien, side-off.
Je monte la barre de 60 de la s3 21 de Giarmo sur sa speedette 4 8, on se dit adieu et j'y vais après un pti rhum pour le courage. frontside, en train de dégager du petit mètre résiduel proche de la pointe
Une fois repris la moitié du trim histoire que speedette ne sur-borde pas, et une fois trouvé son mode d'emploi (surtout ne pas tirer la barre, mais tourner pour avoir du jus. Et avec la barre de 60, elle ne vaut pas la so² 6, mais tourne correct ), ça le fait bien.
Le spot est facile, un vrai tapis roulant. Hyper facile de dégager sous le vent de la vague que tu prenais, puis de croiser ses petites soeurs, et de revenir au peak en un seul bord, bâbord amure, sans forcer. Une fois au peak, demi-tour, et direct bien placé pour attaquer de la grosse, en tribord. Après quelques dizaines à ce train-là, je suis rejoint par 4-5 boudins, puis 3-4 planchous, puis 4-5 surfers. un peu gourmand sur le cap sur ce coup-là
Si je choquais au croisement d'une vague, après avoir envoyé l'aile en bord de fenêtre suite au crantage pour ralentir, la speedette me faisait un bon gros repliagee des oreilles. Envoyée en bord de fenêtre par le crantage + gros choqué + vol aile basse détendant les lignes une fois passé la crête = oreilles fermées à chaque croisement de vagues.
Une fois au surf par contre, elle est pas mal. Giarmo m'avait rappelé que ça ne tourne pas choqué, mais frinchément en barre de 60 ça va, et puis en side-off, j'avais juste à la caler plus ou moins profond dans la fenêtre au début du surf, en jouant sur la tension de ligne, en fonction de la vitesse voulue : lignes bien tendues et aile bien au bord de fenêtre si je voulais faire de grosses carves rapides sans que la vitesse ne me crée trop de tension dans l'aile qui me sorte, aile calée plus à l'intérieur si je voulais surfer lent et aller plus vers elle, pour qu'elle drift.
euh là... je suis entre les deux
bottom toeside, pied doit en avant, en tant que régular, j'étais plutôt content d'arriver à être à l'aise sur ce genre de trucs contre-nature
Quelques tirs de temps en temps, surtout quand je remontais trop au vent à la sortie, et croisais les vagues quand elles étaient trop haute, car trop proches du platier, ou pour lâcher une prio à celui qui surfait Sur ce coup-là, au replaquage la speedette a fait bravo, ses oreilles ont dit fuuuUUUuuu-sion! "tu me vois / tu me vois plus"
ne demandez pas ce que signifie le "KM22" vous remarquerez qu'on choisissait bien nos spots
Pas très loin de "playa de los matos"... pour laquelle fallait faire péter les sonic pour y remonter!
Le vent était N à NE, donc flat bitch déventée par l'île de lobos, Giarmo a été le constater plusieurs fois en remontant au vent jusque-là.
Playa de los matos, c'est donc une belle pointe, au S de flag beach, dans le parc naturel de dunes.
'tain mais où j'ai foutu les clés?
Le spot est superbe. Ça a dû coûter une blinde à l'office du tourisme de déverser tout cet harpic WC dans l'eau. Ils ont pris du bleu "senteur maritime" et du vert vif "fraîcheur printannière". L'eau était super transparente, et les couleurs vraiment électriques.
il y avait quelques MNM's pour beach-guarder
Il y a moyen de s'over-caler dans un des abris de pierre, on avait nos habitudes sur celui au bout de la pointe, souvent libre de touristes car il fallait marcher 50 mètres de plus. Belle vue sur ceux en train de manger au surf, pendant qu'on buvait . On s'y est calé quelques très bons rhums, et butés une tapée de 'staches. A mater les vagues qui déroulent, et les belles bien roulées.
hé non, "el dormidero" ne veut pas dire le dormeur, mais le perchoir. Voilà notre cacquetoir, pour faire les commères.
Derrières les vagues, on voit ma sonic en arrière-plan au peak
C'est une pointe, qui est side-on par NE, side-off par N-NW. Les vagues déroulent hyper propres jusqu'au fond de la petite baie, avec un beau platier sur la pointe (j'y ai été chercher 2 fois le kooka...). On a eu des conditions world class , comme dans les vidéos, parfois du 4 mètres. Et un jour ça a été side-off, une véritable orgie, c'est celui-là que je vais raconter, car c'était le plus dingue , et que j'en ai des photos, Giarmo ayant fait l'impasse.
Je me cherche une excuse directe, sur les photos, ça paraît petit, mais j'ai dû trier car quand j'étais dans le gros, je suis caché par la vague suivante, je n'ai retenu que celles où l'on me voit, donc une fois rapproché de la pointe, là où la vague avait déjà bien diminuée. Mais il y en avait qui faisaient largement plus du double de ma taille!
J'étais comme d'habitude en sonic, lorsque le vent est bien monté. Side, et le sable qui commence à bien voler, en 11 dans 20 nds +, je commence à devoir un peu lutter contre l'aile au cut-back. Les vagues sont propres, espacées, mais il y a un bon jus, et quelques vagues plus tôt, je me suis attaqué à la grosse bombe du set. J'ai été un peu ambitieux, au large à l'état de houle elle faisait un 3 mètres bien solide, j'ai pas assez décalé sous le vent pendant le surf, je vois que je suis sur le sommet d'une pyramide, à droite comme à gauche ça focalise vers là où je suis. J'étais en train de remonter depuis un demi-bottom, le temps que je fasse le roller et commence la descente qui s'est transformée en drop (3-4 mètres), ça casse en même temps. Bref, je mange, me fais voler le kooka, et pars en bordysurf ultra jouissif.
Le kooka part vers le platier, impossible de le rejoindre avec le jus. Je rejoins le platier plus loin, y retrouve ma pov' tite planche , et donc quelques vagues après ce jeu-là, je trouve que je suis trop toilé et rentre.
On pose avec Giarmo, on a fait de superbes doubles posés de sonic - le premier pose le second, en gérant son aile en l'air - toute la semaine, au millimètre de cul.
Bouffe, puis le vent se lève encore plus, bascule side-off ( ), puis se stabilise bien, side-off.
Je monte la barre de 60 de la s3 21 de Giarmo sur sa speedette 4 8, on se dit adieu et j'y vais après un pti rhum pour le courage. frontside, en train de dégager du petit mètre résiduel proche de la pointe
Une fois repris la moitié du trim histoire que speedette ne sur-borde pas, et une fois trouvé son mode d'emploi (surtout ne pas tirer la barre, mais tourner pour avoir du jus. Et avec la barre de 60, elle ne vaut pas la so² 6, mais tourne correct ), ça le fait bien.
Le spot est facile, un vrai tapis roulant. Hyper facile de dégager sous le vent de la vague que tu prenais, puis de croiser ses petites soeurs, et de revenir au peak en un seul bord, bâbord amure, sans forcer. Une fois au peak, demi-tour, et direct bien placé pour attaquer de la grosse, en tribord. Après quelques dizaines à ce train-là, je suis rejoint par 4-5 boudins, puis 3-4 planchous, puis 4-5 surfers. un peu gourmand sur le cap sur ce coup-là
Si je choquais au croisement d'une vague, après avoir envoyé l'aile en bord de fenêtre suite au crantage pour ralentir, la speedette me faisait un bon gros repliagee des oreilles. Envoyée en bord de fenêtre par le crantage + gros choqué + vol aile basse détendant les lignes une fois passé la crête = oreilles fermées à chaque croisement de vagues.
Une fois au surf par contre, elle est pas mal. Giarmo m'avait rappelé que ça ne tourne pas choqué, mais frinchément en barre de 60 ça va, et puis en side-off, j'avais juste à la caler plus ou moins profond dans la fenêtre au début du surf, en jouant sur la tension de ligne, en fonction de la vitesse voulue : lignes bien tendues et aile bien au bord de fenêtre si je voulais faire de grosses carves rapides sans que la vitesse ne me crée trop de tension dans l'aile qui me sorte, aile calée plus à l'intérieur si je voulais surfer lent et aller plus vers elle, pour qu'elle drift.
euh là... je suis entre les deux
bottom toeside, pied doit en avant, en tant que régular, j'étais plutôt content d'arriver à être à l'aise sur ce genre de trucs contre-nature
Quelques tirs de temps en temps, surtout quand je remontais trop au vent à la sortie, et croisais les vagues quand elles étaient trop haute, car trop proches du platier, ou pour lâcher une prio à celui qui surfait Sur ce coup-là, au replaquage la speedette a fait bravo, ses oreilles ont dit fuuuUUUuuu-sion! "tu me vois / tu me vois plus"