Ia Ora na
Je m'étais fait un ti journal des groupements de sesh sur le tel portable, je vais poster ça au fur et à mesure, avec quelques illustrations... On va passer sur l'épisode douane aux USA (descendre de l'avion et y remonter au même siège, en passant par l'immigration = 3 h...) et les quelques heures de vol.
Première session au cul du bateau, à Bora Bora, ça va pas faire pitié, mais je suis déventé par l'île. 6-20 nds, magik 15 + kooka, c'est rodéo plus que freestyle.
vent de SE
Poursuite de patates mobiles, les raies léopard (elles sont tachetées, comme les cougar). Il y en a une que je rattrape, elle s'arrête, je passe au dessus, me retourne pour la regarder, reporte mon regard devant et ooh la patate, chaude devant. Je ne sais pas si la raie s'est ratée et faite bloquer, ou si elle s'est bien vengée.
Session suivante à Maupiti, après avoir franchi une passe bien chaude.
Le passage d'un bateau avec qui on sympathisera, qui nous a gentiment laissés passer devant...
Départ d'une belle langue de sable, bordée de courant, je sens dès le début que ça ne va pas le faire facilement, je sors l'artillerie lourde avec 15 et patatar.
Suis parti de la pointe de l'îlot que l'on voit à droite
Les vagues qui passent par dessus le platier amènent de l'eau qui doit bien s'écouler quelque part, donc 2 nds de courant dans le sens du vent.
En noir, les flèches du courant. Le vent est SE.
Il y a de l'air et en patatar j'ai puissance et vitesse, mais je vois mon sillage de bulles qui se fait dépaler sous le vent... Session freeride à se battre pour rester au vent. Je ne rate pas un seul jibe, 30 cm d'eau et 2 nds de courant qui te font t'y frotter et détendre les lignes, ça motive à ne pas se rater. Quelques tentatives de tack dans une zone moins minée, sur un malentendu ça passe parfois. Grand bord pour aller voir les va'a (pirogues) sur un autre motu (îlot). Évidemment avec l'effet de compression de l'île principale sous le vent, ça rate pas, j'ai moins d'air, et repasse loin sous le vent de ma pointe de sable du départ.
Quelques bords dans la passe, avec cette fois un courant qui sort au large, contre le vent, et je me refais, assez pour aller narguer les bateaux au mouillage, puis revenir à mon point de départ, aile sèche, ce qui sera l'accomplissement majeur de cette sesh.
Le lendemain, journée d'anniversaire, ça n'arrive qu'une fois par an, et pas souvent à Maupiti !
On va chouffer les raies manta, elles ne sont pas sur leur patate habituelle, mais on les retrouve vite à leur station service de nettoyage (petits poiscailles qui viennent les nettoyer). Pas craintives, quand tu restes bloqué au fond en apnée, ce sont elles qui viennent sur toi, surtout la grande, qui doit faire 3-4 mètres !
moi et la petite
J'enchaîne sur une sesh, cette fois ci en partant du bord de la passe.
3-4 nds voir plus de courant qui sortent au large et font remonter contre le vent, et un vent un peu troué, pas exactement dans l'axe de la passe, et donc perturbé par un motu.
Un plaisir de feestyler, avec des gros kisscool inattendus, permettant de rentrer un beau front roll one foot to late front roll kite loop, devant une des barques d'excursion de plongée qui passent. La sensation de voir son sillage qui défile en remontant au vent est assez dingue, le tapis roulant te remonte au vent en deux coups de cuillère à pot après chaque saut, mais il peut aussi te sortir au large en une minute si tu tombes l'aile, donc c'est sympa d'avoir du passage. En kite, j'ai tendance à avoir la sensation de jouer avec un briquet, mais là c'est plutôt celle d'avoir un lance flammes, bloqué sur la position max, qui envoie à droite et à gauche sans pouvoir le diriger proprement, le tout contre le vent, et avec le stock d'essence derrière.
Session freestyle tranquille donc, j'ai fait gaffe à ne pas perdre la board des pieds une seule fois !
Pour faire un triplé, l'aprèm ça sera grimpette au sommet, avec le padré, qui a 71 ans et après une grosse opé, tient toujours à torpiller le temps officiel. Les 380 m de dénivelé, dans des racines, terre glissante, et semi escalade (des cordes sont posées pour passer des rochers), seront avalés en 45 min...
le genre de grimpette
Belle vue de là-haut, ça vaut le coup.
la palette de l'artiste
Entre les deux motu, le spot de la passe; et à droite de mon épaule, le premier spot, avec départ depuis la pointe de sable. La photo est dirigée vers le SE, vers le vent.