Session snowkite pour moi aussi hier, avec mon pote C., et nous aussi, sur une neige béton...
Neige qui s'est tassée, et avec le froid, c'est tout dur...
Au col d'Envalira, par vent de SW, départ après avoir grimpé à pieds le petit bout, qui permet d'atteindre le plateau :
Sur le plateau, il y a de l'air, on a embarqués 12 et 15 à caissons dans le dos pour rien, j'aide C. à gréer la s4 8 dlx que je lui prête, puis je sors la so² 6.
Et il fait beau !
C. se fait au pilotage caissons, il y a de l'air quand même, 15-20 nds, quelques passages à plus, et bah c'est un caisson, faut maintenir une petite tension dans les arrières quand elle est en bord de fenêtre...
Je renonce à monter le pic Maïa car il n'y a pas de neige sur les pentes à part sur le chemin qui monte en zig-zag, et qui est défoncé par des traces de chenillettes, ça serait trop technique pour C., et pas de plaisir. Et surtout, là-haut, on risque de se faire bien décalquer, ça doit souffler encore plus fort !
Pour une fois, je vais essayer de passer par le bas. Descente du début d'un vallon, puis bascule de l'autre côté de la crête :
Cela permet d'arriver dans un beau cirque au pied du pic Maïa. Désolé, pas de photos... Je suis seul, C. n'a pas suivi, et j'ai pas envie de prendre du temps à sortir l'appareil. En plus, il y a pas mal de sapins épars, et le vent, bien que prévu SW, est défléchi et se dirige vers le col, il est donc plutôt localement side. Je renonce à passer la crête a vent du cirque, je me prends une petite alerte de voile, c'est engagé, je suis loin de C.,...
Je vais le rejoindre au plateau, le trajet retour est chaud, trop abattu, je suis sur la carre backside, dos tourné à l'aile, qui va trop loin en bord de fenêtre, et si j'envoie un loop pour remonter dans la pente, ça part quand même très très fort... Je finis par rejoindre le goulet - après quelques bonnes bûchasses -, l'enquille et arrive vers C.
Je pose mon aile et il rejoint discuter, il laisse la sienne se prendre un vrac en bord de fenêtre, on se retrouve vite les 2 ailes l'une dans l'autre, gérable si les deux savent bien dépatouiller des caissons, mais pas là. Et en plus, le vent monte fort, quelques bonnes rafales... On décide de plier, de toute manière au bout de quelques dizaines de secondes, son aile est passée entre les lignes de la mienne.
Là, ça devient drôle... C. déchausse (petit aparté important pour la suite : je lui conseille de bien bloquer son snow), et lâche tranquillou la barre... Avec 20-30 nds et une 8m sur de la neige bien gelée... Il tape un beau sprint vers l'aile, qui se remet à glisser, et se rabat sur la barre, qu'il chope, puis il remonte à son aile. Je replie mes lignes, arrive à mon aile, replie sa barre, sépare les ailes, roule la mienne, puis vais l'aider.
Une fois soulagés que les ailes soient intactes, démêlées, et bien pliées dans les sacs,
-"bon, on redescend la pente, puis une fois sur le plateau, je grée à nouveau et je te tracte pour aller se faire une pause à la voiture, OK ?"
-"oui, mais il est où ton snow ?"
-"bah, à côté du tiens..."
Mon snowboard a dû se faire retouner par la rafale à 20-30 nds qu'on a pris, et dévaler la pente. C. me prête le sien et commence à rentrer à pieds. Je commence à descendre, sans une seule trace à suivre (neige béton), jusqu'à arriver en haut du goulet. Un mamelon sépare ce goulet, d'une autre vallon. Je ressors la 6, puis descends le goulet, toujours plus bas, toujours plus pentu, avec un vent qui baisse au fur et à mesure de la descente, mais qui a de beaux restes. J'arrive jusqu'à la route, c'est super pentu, je m'attarde pas... Je remonte fissa, sans temps mort dans les loop, zéro erreur permise. C'est "full in", engagement maximal, si je perds le rythme et qu'il faut faire un genre de waterstart, dans cette pente, ça le fera pas... Je zyeute ce que je peux le creux du ravin sur mon côté, pas de snow...
Une fois enfin arrivé en haut du goulet, sans encombre ("j'ai de la chance"), bah je vais vérifier dans l'autre vallon. Pas de problème de pente dans celui-là, par contre il est déventé par le petit massif qui le sépare du goulet. Le terrain est facile à voir, je descends quand même, jusqu'à la ligne électrique HT, dont je reste sous le vent, à une bonne longueur de lignes, j'ai fait assez de conneries pour aujourd'hui moi...
Pas de snow, retour en haut, je rejoint C., et on va à la caisse. Descente en bagnole au lacet qui est au pied du vallon avec la ligne HT, rien; descente jusqu'au bas du goulet, rien... C. est motivé aussi (sympa !), je remets les grolles de snow (enlevées pour conduire !) et on s'enquille la montée à pattes, dans de la grosse pente, et avec une neige qui si bas, et plus tard dans la journée (14-15h), transforme et n'est plus béton... Donc difficile d'y progresser en s'y enfonçant de 30 cm à chaque pas à la montée.
Lors de la montée. En bas de la photo, le goulet et les arbres que je voulais vérifier de plus près.
Toujours pas de snow, donc au fur et à mesure, je grimpe tout le goulet, plus de 100m de dénivelé, ça fait la b*te...enfin les cuisses. J'arrive au massif en haut, heureusement il y a des zones sans neige sur certaines crêtes, ça aide. Je reprends contact avec C. qui est plus bas, lui dit de renoncer et qu'on se retrouve à la caisse, et je descends par le vallon, celui avec la ligne HT, déjà check.
Donc complètement résigné... 'tain, perdre un snow, j'espère bien que vous vous doutez que pour moi, c'est une première !
Chaque bout de sapin qui dépasse de la neige au loin, me fait me demander si ça ne seraient pas les fix du snow... Je le vois partout... Je dévale une pente enneigée bien profond, concentré sur ce qui s'avère être une fois de plus, un bout de rocher sur une plaque d'herbe, quand je le vois,
, à une quinzaine de mètres !
J'avais dû en passer à moins de 20 mètres quand j'étais en kite...posé sur une plaque d'herbe, et il est lui aussi, jaune-marron. Il s'est quand même tapé plus de 600 mètres (mesuré une foi au chaud) !
Je vous passe le retour, où une de mes semelles de boots s'étant décollée (pas l'habitude de crapahuter autant, mais plutôt de les avoir bien plaquées dans les fix !), je dois la rechercher suite à un déchaussage pour descendre une mini barre rocheuse au-dessus de la route que je dois passer...
Bref, session bof, à cause de la neige béton, et du fait que je sois complètement hon...
... Les prév n'étant pas folichonnes - jour de tram' isolé, prévu faible -, direction la nautique, en covoit à 2. 
: on est seuls sur le spot !), je sors magik 15, et ça le fait bien (après avoir reposé, j'avais pas vu une clé), dans 12-20 nds, toute la journée. Le soleil arrivera même progressivement...
.
, bonne session avec magik 15, qui se finit avec un beau soleil.
). C'est vrai que faire des sauts tout doux dans ce tout petit vent, c'est quand même achement achement bien les "gros" caissons. (j'aurai bien aimé être en sonic 15)