Au rapport d'aujourd'hui...

[boZZo]

La culture et l'élégance!
Avec Stef on abuse! mais on a été très heureux de vous voir.
Dingue d'échanger sur notre forum avec une personne pendant tant d'années et de le rencontrer enfin pour la première fois. Cool!
Gwen, c'est pas pareil, je la vois presque tous les jours!

[MathieuDeLyon]

Presque tous les jours ?... Ah... dois-je être jaloux ?

[balboxl]

Avec les discussions sur d'autres fils (groupes WhatsApp etc) qui se croisent, c'est très drôle .

[voodoo13]

Avec les discussions sur d'autres fils (groupes WhatsApp etc) qui se croisent, c'est très drôle .

J'imagine et je me marre !

[balboxl]

Une session Winamax :
grosse cote
gros gain
gros respect

C'était un peu le pari en effet. En prenant les prév' du weekend le vendredi aprèm, rien de prévu sur la côte med, une sesh pourrav' le samedi à la ganguise, et un carton à la ganguise le dimanche (qui n'est pas arrivé au final). Par acquis de conscience, je check la côte aquitaine, vers Mimizan : Sud-piège-à-couillon faible le samedi (qui s'est avéré carotte), et le dimanche, c'est 25 nds et 2m .

J'ai aqua poney le samedi ça tombe bien (belle sortie VTT électrique, pendant laquelle je ne me suis pas senti obligé de cracher sur les musculaires... De même que quand je suis en caisson, je me fiche des boudins, alors que les boudins sont toujours à se comparer... Et si l'on file l'analogie, tous ceux en VTTAE sont passés par le VTT, l'opposé étant faux, de même que tous les caissonneux sont passés par le boudin... Bref, fin du HS), et pour le dimanche, je chauffe mon compadré A.

Ça tombe bien, le mec est chaud, il vient de faire un "full send" de toute beauté :
-se séparer d'avec sa nana (les points KFP ont joué)
-démissionner
-monte une boîte bancale (business plan fragile)
-s'inscrire sur tinder
Bref, il a les crocs, suffisamment pour envisager la session improbable avec 6h de route, et il a le niveau (on peut compter sur les doigts d'une main le nombre de kt31 capables de sortir dans des vraies vagues... on est essentiellement sur du flat).

Je remets à jour les prév windgouré, me fait une meilleur idée de la situation météo générale avec windy et arôme, je vois que la goutte principale de vent & vagues passe assez Nord -> check Lacanau 35 nœuds et 3 mètes 20 de pévus .

"S'il y a la moitié de ça, on est déjà refaits". Départ 7h15 après l'habituel 10 minutes de retard d'A. ( en plus je suis sur les dents), mais pas grave, on arrive à 10h15, et là, on crame une bonne demi-heure à checker 2 fois le spot.

1er check : sur la dune, c'est très très off... Et faiblard... Je suis très très tiède... Descente sur la plage, il y a une quinzaine de nœuds, assez side. J'hésite à faire péter la 15... Pas une aile à l'eau... C'est pas énorme (bon, c'est toujours plus gros quand t'es dedans, la tête au ras de l'eau), mais à vue de surfeur, 1m-1m50.

2nd check, après s'être garés : "c'est monté non ?". C'est toujours "side meh", le genre de side où Bisoc dirait side-off, et sortirait la chaise et le pastaga, mais cette fois, ça hésite plus fermement avec la 7, et A. se tâte entre sa 10 et sa 7.

On se change sur le parking déventé, et on entend passer quelques bourrasques , une branche de pin se casse et tombe . On se re-gare la voiture pas sous les arbres, et je prends 5 (boost²) et 7 (hyper), A. met sur son dos 7 et 10 (Evo).
Sur la plage, je trouve qu'il gonfle bien vite, va falloir que je me sègue de gonfler la 5... dont j'ai pas encore totalement dompté la valve... Et là, le *bam* qui commence à devenir une habitude pour A. et ses evo. Hernie, et il fait sa princesse, à pas vouloir la hyper (qui, je le reconnais, a un sacré fond de puissance au surf). Tentative de réparation ghetto, blastés par le sable, avec un truc autocollant qu'il est en train de développer avec un ami... Je suis circonspect, et une fois patché, on galère à remettre le boudin non vrillé (il était vrillé avant, d'où la hernie), c'est l'enfer et le peeling est offert.

Une quinzaine de gonflages, massages et malaxages, rentrées / sorties de boudin (à ne pas sortir du contexte), ça tient et il n'y a plus de pli... On part enfin à l'eau, 20-30 nds et 2m dans les séries, 8 secondes de période.

Il y en a quelques unes, comme celle à droite


Pas grand-monde, juste une école de surf (qui reste dans les mousses), et 2 kiter en b*****, qui soit passent pas les mousses, soit font de la marchakite.
Pour ma part, la boost² 5 est top. Bon cap (même si A. me prend quelques mètres par bord avec sa Evo 7), sinusoïdes amples et puissantes, grosse portance dans les sauts, des kiteloop dingos (faut que je braque moins la barre pour les faire boucler plus large, mais le yank et la ressource étaient déjà d'outre-espace ), depower très sympa, et elle se fait bien oublier au surf, malgré une barre connectée arrières trop courts, et b/c trop court.
Avec nos jetpack personnels et le vent side fort (donc des petites ailes réactives), c'est relativement facile de passer la barre, et on fait pas mal d'envieux chez les surfeurs.... Un tente un take-off alors que je suis sur la vague depuis longtemps (et à une largeur de surfeur de l'épaule), j'étais prêt à abattre pour partager, mais elle lui passe dessous.

Petite pause sandwich croustillant, le vent a baissé et je dégonfle la 5 et je mets la 7, photos d'A. pendant ce temps. Le garçon "travaille sa street cred", perso je découvre le terme, et la définition qu'il me donne me fait bien marrer. Ça deviendra le fil rouge de ce que je lui crie quand on se croise après une belle vague .

Ça a grossit un peu, je sors en 7... Et me fais défoncer, genre je triple le rayon de carve au bottom par rapport à ce que j'avais prévu, je me fais vraiment sortir au surf. Retour pour poser "ah oui j'tai pas dit, c'est remonté".
É. envoie un SMS comme quoi quelques kilomètres plus au Nord, il se fait sortir en 5 (5 neo donc puissante, 50 kg et surf strapless).
J'y retourne en 5, la 7 d'A. tient toujours, et belle seconde partie de session. 2m, 25 nds, la 5 est par-faite. Je me calme un peu sur les gros KL, et me chauffe de plus en plus sur les vagues. Carve en arrivant de face, drop en toeside, envoie de l'aile en partant du bas (y a des fois, j'ai envoyé un peu tard, et bien failli la foutre à l'eau... qu'elle ne touchera pas de toute la session), bottom all-in, roller pas trop agressif (devise de promo "ça peut partir à tout moment", à ré-adapter en "ça peut fermer à tout moment"), puis carves down the line. A. commence aussi à plus engager au surf, il reste backside mais envoie dans l'creux, plutôt que de tirer des droites upwind. Y a pas intérêt à se faire manger tout clu, ça pète à 2m avec la gerbe qui rebondit bien haut... Genre qui masque l'aile d'A...
Demi-tour tardif sur un mur qui me refuse la prio, je rate la fin de carve, et le drop se fait sans la kooka... 20 secondes de kite-bodysurf, yeux fermés, écoutilles fermées. La 5 se sent bien en barre et drift bien, elle reste en l'air, et une fois la tête sortie de l'eau, et une ou deux qui me repassent dessus, la kooka m'attend un kiteloop devant.
Je me loupe très peu dans l'ensemble, pas sur la défensive mais je fais un peu gaffe, et puis faut que je check A. aussi, le petit commence à manquer de toile, dévente son aile et largue dans le shore-break. La evo se fait brasser et sort presque sans mon aide, on remet une pièce et ça repart.
Le vent baisse, on commence à être limite tous les deux, puis A. bâche dans la dévente (effet de rive ? courant ? je dirais courant, vu comment les surfeurs en mousse défilent). Je sors sa 7 de l'eau, puis pose ma 5 (faut que je lui trouve un pti nom à la booboost), il n'y a plus rien...

On passe en 7 et 10, É. nous rejoint (7 neo, surf strapless) et grosso modo, nous regarde : c'est encore monté, il y a maintenant 3 mètres dans les séries et plus pour les bombes isolées, et avec 8 secondes de période, c'est ingérable en strapless. 8 s, c'est long pour nous autres méditarréens, mais pour la taille qu'il y a, c'est court.
Avec 15-20 nds et du courant latéral, on est limite pour sauter (faut parfois taper des sauts à 4-5 mètres pour être sûr),
Gros envoi, pop sur la première mousse en tendant les jambes et pompant dans les lignes, kick sur la seconde mousse pour la passer elle plus la suivante (c-c-c-combo x2), railey sur la 3ème (le railey, ça permet de reprendre le plus vite possible le contact avec l'eau donc le crantage, comme un whip en motocross), saut de la 4ème... Et parfois ça passe derrière, parfois je dois m'incliner et faire demi-tour. Faut naviguer avec grosse agressivité et confiance. On se choppe quelques bombasses de l'espace, c'est gros, c'est beau... c'est disco. Et il fait chaud .
Le vent me lâche, je discute avec É., et dégrée la 7. Je vais pas y aller non plus en 15, pas assez de période pour avoir le temps de bouger la 15, donc quelques photos d'A. qui s'en tire admirablement bien en 10, et qui à la grande admiration d'É, "n'a pas peur". Il doit être en train de travailler "de ouf" sa street cred'...

Ça y est, ils y sont les 3 mètres !

A. au drop

Street cred' : up +10

j'crois qu'il fait 1m80 à la base...

là, il doit être en bas !


On commère avec É., puis pour qu'A. puisse biatcher aussi, j'y retourne et fais 2 tours de marchakite. Marcher 50 mètres pour prendre une vague, ça me va, je préfère tout de même ça, à ramer dans le bouillon 100 mètres, pour n'en prendre aucune (enfin si, mais les prendre sur la tête, ça compte pas).
Au troisième tour de biathlon, je sens que ça remonte, "regarde É, je remonte, je remonte". Je crois que la dernière fois que j'ai crié comme ça, c'était mes premiers essais en vélo sans les mains, et avec ma maman .


É. n'y retourne pas, les écoles de surf partent, et on se fait le reste de la session seuls au monde avec A.
Gros pari
Grosses conditions
Gros kiff


Le vent continue à remonter, je suis calé pile poil dans le sweet spot de la hyper : suffisamment puissante pour sauter à la sortie, se caler à l'upwind et contrer le courant, et suffisamment de depower pour pouvoir engager au surf. Les vagues continuent aussi à monter, avec la marée qui commence à redescendre (on est arrivés à 10h45 à la basse, on a fait la montante qui culmine vers 17-18h). Après plus de 7h de session dans les pattes, ça commence à tirer, mais aucun de nous deux ne songe à s'arrêter. Avec la marée qui baisse, et le vent un peu plus fort, c'est devenu plus facile - malgré la taille - donc on est au manège.
On fait le sunset à 19h15, et on pose après le soleil . Sur les dernière minutes, c'est devenu side-on, écrasant un peu les vagues, et on a notre compte.

Retour des vagues plein les yeux, grosses bananes, et du sable plein les oreilles, ouais, on a quand même mangé un peu !
Mais matos entier ( ), bonhommes pas blessés, et égos entiers .

[stef]

Eh bien c'était un sacré dimanche pour plein de monde. Ca fait plaisir! (5 sessions de dimanche à dimanche de mon côté, j'étais prêt pour Napo ).

Stef

[voodoo13]

Oh le hold-up de malade !!!

[voodoo13]

Eh bien c'était un sacré dimanche pour plein de monde. Ca fait plaisir! (5 sessions de dimanche à dimanche de mon côté, j'étais prêt pour Napo ).

Stef

Ouaip, si ça avait le loto de nos grands-parents on aurait pu dire "carton plein" là.
Ça fait plez ! (z'avez vu, je travaille mon street talk ).

Nota: moi j'ai qd même niqué une aile, mais c'était sur la plage donc "pouce ça compte pas !".

[balboxl]

z'avez vu, je travaille mon street talk

Tu préviens si tu t'inscris sur tinder hein, des fois que tu mettes une perruque (déjà que je me trompe de skinhead à RRD quand je veux te sauter dessus !).

[voodoo13]

Ça manquait de bénévoles de l'asso sur le championnat de france freestyle jeunes à La Baule
Donc j'ai torché le taf et profité d'un trou ds mon planning pour filer un coup de main cet aprèm.

C'est toujours sympa de voir des gens qui encore le feu sacré, ils ont tous les yeux qui brillent et ça n'a pas de prix.
Mais le vent était faiblard, ça sentait un peu la loose et les gamins avaient les crocs.
Donc ça s'est fini en tow up.
Voilà voilà, fallait pas me mettre en beach marshall..