Joli CR !
Pour le snow, j'ai mis quelques années à le comprendre, mais ça fait plusieurs saisons que je le tire derrière, avec le leash d'aile. C'est bien, bien mieux. Ça passe sans problème, même avec du dévers, et de la poudreuse. Faut juste le tirer un peu de temps en temps pour secouer la poudre.
Je fais passer une des lanières crantées de fixation (celle le plus vers le talon), dans le mousqueton du leash.
Pour l'aile, je trouve aussi que dès qu'il y a de la pente, et que le vent remonte la pente, on peut mettre très petit. Je suis en 6m² même dans 5 nds, et j'ai souvenir d'avoir bouffé des skieurs en peak 12 et 9m, à la montée. Par contre, sur du plat, ou avec des passages side voir en contre-pente, la 15m² c'est bien
, surtout en snowboard.
Session aquatique mais avec rando et bien complète aujourd'hui, avec Gwen & fils. On a décidés d'aller se chercher des vagues, et comme le vent est vers 20-25 nds, je sors faire dancer Soso, la so 6.
Premier bout de session tout seul, il y a un chantier de 80 cm, rien d'insurmontable mais la 4ème de la série peut bien casser les genoux si tu as bouffé tout ton élan à passer les 3 premières, et ne réussis pas à poper par dessus. Vu les conditions quasi plein ON et période courte, faut du jus, et je suis un poil limite avec la 6m, mais il y a moyen de la bouger au surf.
Je serai en fait toute l'après-midi dans son sweet spot pour surfer, et je la garde quand Gwen & fils arrivent, respectivement en rebel 7 & 10.
On part en rando pour se faire la première de l'année à "magik pumptrack". On est tous un peu sous-toilés (le fiston en 10 approche le quintal), et le championnat d'upwind se transforme en combat d'infirmes. Cela dit, vu le plan d'eau, R. s'en sort bien, il suit pas mal du tout (et dépose même sa moman à l'upwind
!). La sonic me permet de rester parallèle au bord, et de naviguer dans le glassy des mousses qui se sont étalées, en popant pour les laisser passer sous les pieds, et j'arrive comme ça jusqu'à la pointe. Celle-ci me nécessitera 2 contre-bords, R. lâche l'affaire et la traverse à pieds, belle preuve de rationalité.
Une fois passé la pointe et ses pyramides, c'est tarting en downwind. Le plan d'eau est glassy, et au loin, je vois les crêtes qui déroulent et se poursuivent, bien espacées, bien alignées
.... Ça va être bon, très bon !
Il y a en effet un mètre dans les séries, mais surtout, c'est propre. Enfin, l'eau est dégueulasse, elle charrie beaucoup de bois et autres débris, mais les vagues sont elles bien arrangées, faciles à prévoir. Et avec le courant qui te fais bien remonter au vent, je suis pile poil toilé avec soso, qui vire-volte d'une carve à l'autre, un petit downloop de temps en temps, une abattée sauvage avec l'aile en drift, bloquée bord de fuite à 3m de l'eau un coup, puis raccrochage, et aller se faire un roller frontside...
On m'a toujours dit qu'il fallait pas taper plus petit que soi, mais là, j'en ai déchiré quelques unes
!
Gwen rejoint mais n'ose pas assez envoyer son aile, donc les vagues sont un peu molles pour elle, et j'ai promis un spot de flat au fiston, donc on abat, et on va vers les choses sérieuses. Je dois bouger l'aile à bloc pour réussir à avancer contre le courant et descendre au vent, ça fait bizarre. Ça surprend aussi R., qui n'envoie pas assez l'aile, et galère un peu à descendre, un comble !
J'ai rejoint un beau spot de flat, une grande anse protégée par une pointe de sable, et je me mets quelques tirs pour le surveiller, en zyeutant par-dessus le cordon dunaire à l'apogée des sauts.
La petite famille Rebel arrive, et on se retrouve à 3 sur ce beau spot, ça manque un peu de toilage pour envoyer, mais l'ambiance est sympa, tous seuls au monde, à plusieurs kilomètres du premier humain, plus une seule aile en vue, juste la nature et les potes.
On fatigue au bout d'un moment, et on décide de rentrer pendant qu'on a encore assez d'énergie pour éventuellement nager plusieurs kilomètres, chose qui peut toujours arriver (mais risque bien diminué par le fait qu'on soit plusieurs, donc il y en a toujours un capable de tirer l'autre en cas de casse matos...).
Re-surf quand on repasse par le spot, puis le courant nous remonte et l'on dérape upwind comme des pets sur une toile cirée.
High jump to KL au croisé d'une pyramide au vent de la pointe, avec attero dans la petite bassine de flat qui s'est creusée dans la pointe. A cette pointe, il y a aussi quelques vagues plus creuses, qui me font à nouveau reprendre en bouche le goût du sel... Retour down the line, frontside, à slasher et carver sur tout ce qui creuse, puis on est de nouveau devant les bagnoles.
Parce qu’on a cramé pas mal d'énergie, que l'eau n'est pas si chaude que ça, et qu'on se laisse pas abattre, pause sauciflard / comté / chorizo / pain d'épice / rillettes de conard / BN (dans l'ordre !).
Puis on y retourne, je vais à nouveau à magik pumptrack, le vent est monté de 5 nds et avec la sonic, c'est une formalité, j'y vais sur un bord. R. arrache un strap au moment de passer la pointe dans pas assez d'eau, et Gwen se fait péter quelques shore break dans les genoux. Bref, ce coup-ci, je me fais quelques surfs tout seul, mais les vagues ont baissées, le soleil baisse aussi, et je joue pas trop au con, j'ai pas trop envie de nager plus d'un kilomètre dans le courant, puis de me fader 5 bornes à pieds dans le sable mou, donc retour en face de la caisse, pour la fin de session.
Une bien belle donc, variée, avec du chantier creux, de la vague molle mais propre, du flat, de la balade, tous seuls au milieu de la camargue
.