Après la petite carotte d'hier (0 vent), je re-monte à Autrans... Autant dire que je commence à bien connaître la route, donc je vole de C4 en Picasso (s'il vous plaît.. quand vous vous traînez la bite à 70 en montagne... laissez des trous!) et évidemment, je perds le quart d'heure gagné... à attendre le vent
Oooôôôooo sainte biroute, lève toi... oh oui...oh oui... oh ouiii !!!
Vu que la neige est en béton glacé, que c'est flat, et que je suis toujours aussi mauvais pour les surface pass (j'ai mis la moitié de la pleine à en terminer un) et déhooké sur neige, je re-clipse le baudar au harnais et vais voir les pentes sur les bords.
un bout du spot
Il y a entre 3 et 6 nds, ça me permet de faire mes premiers vols de pente face à la pente, barre inversée. C'est sympa, bien plus de sensation de contrôle, même pour le replaquage je préfère. Et une fois la barre poussée, avec très peu de vent de face, la s², même en 15 m, peut prendre une sacrée vitesse. Je repasse la route (en déchaussant, 0 prestige) et vais rejoindre les autres, dont Laurent Hémard, qui volent sur une pente plus engagée. Je m'y mets de très beaux vols, avec la spatule du snow qui reste au contact sur 30 mètres, mais aussi quelques montées bien involontaires, et un demi-crash. Les vols sont tout de même bien grisants, et ce que j'adore, c'est le gros downloop une fois reposé, avec toute la vitesse accumulée, ça fait comme une grosse frondre qui te renvoie direct dans la remontée de pente, c'est magique.
Bref, content d'avoir débuté les vrais vols de pente en barre inversée, on va tout de même y aller doucement car je sent qu'une grosse connerie genre désorientation suivie de gros KL involontaire et encastrement dans la vallée façon Tex Avery doivent arriver très facilement.
J'ai arrêté les conneries quand j'ai remarque que la bride tenant les A1 et A2 tribord avait lâché (ça vole super bien sans, pas vu la différence
), road gap foiré (la combi est bien résistante), puis remontée de la vallée.
C'est en passant sous la ligne électrique que je trouve que la s² a tout de même une péta chiée d'envergure (et avec la SR-18 ça serait pas passé!). A l'aller c'était facile, aile backstallée, ses fesses au ras du sol; au retour en remontant au vent faut tout de même lui replier une oreille contre la neige si tu veux avoir un semblant de marge...