Limite, vu ce que tu en as fait, du matos... Viens en meule sans matos !
Session compliquée pour moi aujourd'hui, seul sur (et dans) l'eau de toute l'après midi. J'avais pas envie de naviguer dans un vent annoncé baissant le matin, donc je me pointe sur le coup des 15h, avec pas grand chose. Je boulonne le foil, puis une molle m'arrache à ma lecture.
Je vais à l'eau, l'atteint... puis l'aile va à l'eau
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Roulage dans la flotte, puis 2ème tentative un peu plus tard. Vent localement off hyper instable, avec bulles thermiques qui se décrochent et vont varier la direction et la force. Difficile de doser en foil dans ces conditions, de savoir 'il faut faire le jibe avec l'aile qui passe par le dessus (risque qu'elle décroche si trop light), ou par le dessous (risque de prendre une charge et de pas finir le loop si trop fort...). Ça rate pas, sur un jibe downlopp, j'envoie une magnifaïque carve bien dans mes lignes...
S'en suite un bon rodeo... Si si, vous savez, quand vous êtes assis sur le foil, jambes croisées dessous, à péniblement trouver l'équilibre, tout en roulant les lignes...
Je la dévrac, re-déroule car j'y crois un peu, attend une bouffée, et elle se re-construit, puis je passe 5 minutes à la vider... Je commence à avoir mes petites habitudes et astuces pour le roulage / dé-vracage / déroulage / re-déploiement de l'aile, suis content, j'augmente mon taux de réussite... On progresse dans les domaines où l'on peut en fonction des conditions...
Nav' marrante, à traverser de grandes zones complètement lisses, on ne verrait pas mieux avec un bateau à fond de verre. Puis 30 minutes plus tard, coupure du ventilo, et natakite palmée. Faut que je me prenne un grand sac pour y maintenir l'aile...
Je m'étais juré de pas y retourner, mais pendant que je faisais sécher l'aile, en déhooké et sortie d'air ouverte, je trouve que c'est devenu ultra laminaire, donc ... j'y retourne
.
Top session, ultra laminaire, avec le vent qui se recale N-NW, et permet de longer la digue sous son vent, donc dans du flat, sans algues. Le vent est léger, je ne m'en étais pas trop rendu compte car j'étais trimé ; je m'en aperçois quand deux pêcheurs m'interpellent :
"-c'est électrique ? "
"-de quoi ?"
"-ton truc là, c'est électrique ?"
"-heu nan, c'est le vent... un gros cerf volant quoi..."
"-quel vent ? "
"-euh bah regarde les éolienne..."
(peut-être croyait-il que les éoliennes aussi étaient électriques
!)