Micro conviviale à Carteau hier. Je finis ma journée, et retrouve Giarmo et Mathieu vers 14h, en train de se compter les poils. Il y a un 5/6 nds à trous parfait (2 éoliennes tournent sur 4), et le temps que l'on grée, on va à l'eau avec Mathieu, dans un 7/8 nds (3 éoliennes sur 4).
Mathieu en pulsion 12 et foil ruppel F-1 monté sur skim squid RRD ; moi en sonic² 15 et foil ruppel F-1, avec stab du S-1, monté sur skim badshark de chez mantafoils.
La pulsion manque un peu de vent pour que Mathieu puisse faire des waterstart quand on n'ose pas l'envoyer en loop, mais elle fait le job, tient en l'air, ne tombe pas lorsque envoyée trop en bord de fenêtre suite à une chute, et si besoin, redécolle. Et Mathieu fait tout de même des water-start, puis navigue board dans l'eau, et sinusoïdes.
De mon côté, je suis pas hyper toilé, c'est rare les sessions où je dois relâcher la moitié du trim avec la sonic. Je tourne autour de Mathieu, un peu pour lui donner des conseils, et pas mal pour le faire chier
.
Quelques tentatives et nav' à plat de Mathieu plus tard, je lui remonte au vent son foil (spot side).
Puis il est suffisamment autonome et débrouillé pour ne plus perdre sous le vent, et Giarmo nous rejoint, avec Bertha la speed 3 21, et un g*ng hellvator ailes L, juché 1m plus haut sur une matatafiol.
M. est aussi arrivé sur l'eau et il part devant nous vers la gracieuse, il est plutôt conservateur dans son engagement distance / vent d'habitude, je me dis donc qu'il doit y avoir de l'air, emboîte son pas, et me retrouve à poursuivre sa cabrinha + foil foune. Giramo enquille, on passe tous miraculeusement Josette et divers bancs de sable. Je vois même une tortue au passage
. M. fait demi-tour un peu avant la gracieuse alors que j'arrive sur lui, et avec Giarmo, on continue.
Grands bords travers / travers à quelques mètres l'un de l'autre en se parlant. Giarmo est limité en vitesse par sa s3 21, j'arrive donc à soutenir son rythme, voir même à le dépasser, mais au prix de quelques sévères ventilations de mât quand je pousse trop et/ou choppe une algue, suivies de bonnes bûches. Le vent est pas hyper établi (pour que Giarmo ait sorti bertha, et que moi, j'ai relâché la moitié du trim de magik sonic...) et l'on ne voit plus la pulsion de Mathieu au loin, donc on revient vers le spot. Et en plus, on a été rejoints par Philippe C. et sa furtive 14, donc on s'est fait pourrir tous les deux...
Je prends le raccourci au-dessus de Josette au retour, cela sera fatal à Giarmo, faut être à l'aise pour voler très haut (50 cm de fond) sur une grosse centaine de mètres. En arrivant sur le spot, je vois Mathieu qui repars, je me dis "tiens, il est joueur, il repars dans pas beaucoup d'eau", puis "il gère vachement bien le vol à plat ! Et comment ça se fait qu'il puisse prendre une telle vitesse sans partir en vol ?!".
En fait, il est passé en skim pur. Il est chou-toilé du coup, et Giarmo lui passe la 21m².
Du coup, je choppe le foil de Giarmo. Une putain de machine à rétrécir le spot
. Le truc pèse un âne mort lesté dans l'eau, balèze à mettre sur la tranche, puis, une fois debout dessus, faut une vitesse de dingue avant de partir en vol. Malgré que ça soit les ailes "L" du Hellvator, j'ai l'impression qu'ils ont oublié l'avion. Mathieu dira que visuellement, c'est comme s'il y avait des inserts, et que des ailes qui se clipseraient dessus, étaient absentes... Ça me fait penser à un F-104 son truc, avec ses moignons d'ailes, sa vitesse, et son incapacité à boucler un virage à l'intérieur d'un seul département.
Le truc ne cape pas, c'est une machine à travers / travers. Les changements de pieds en l'air sont possibles, mais faut de la vitesse de vol, et de la vitesse d’exécution. Le foil est assez instable en roulis, dans le sens où il prend assez facilement du roulis, par contre, il ne tourne pas pour autant -> tu n'es pas ré-aligné par la force centrifuge.
Les jibes en l'air sont un enfer en light, vraiment un truc à planter l'aile à chaque fois, tellement il lui faut de vitesse minimale, tellement il glisse, et tourne large.
Par contre, pour allumer, c'est marrant. Bon, ça siffle bien trop, c'en est désagréable, mais c'est stable, le mât ne ventile pas, c'est hyper rigide, on ne ressent pas de traînée, et l'on peut bien s'incliner sans qu'un bout d'aile ne sorte.
Me suis donc tout de même vite fait chier, surtout qu'avec ce truc, le spot paraît 2 fois plus petit -> t'as à peine accéléré que t'es sur Josette, t'as à peine jibé que t'es revenu sur le haut fond de départ... J'ai profité qu'il y ait un strap arrière pour sauter, ... ça monte (si l'on remet dans le contexte qu'il devait y avoir 8 nds), mais c'est pas agréable d'être en l'air avec une lourde hache qui se balance sous les pieds.
Mathieu remonte pas vraiment au vent avec son skim et la 21, on est tous bien rincés, il était donc temps de passer à l'apéro... Le temps de rouler les ailes, il n'y a plus que 2 éoliennes qui tournent. On a pris tout ce qu'il y avait à prendre, du début à la fin, Mathieu a bien progressé en foil (dixit l'intéressé : "maintenant, je vais pouvoir envisager une session foil sans avoir mal au ventre la veille"), et on s'est fait quelques jolis bords avec Giarmo
.