feu vers le lac du monteynard. Lorsqu'on dépasse les 88 mph l'estimation de temps waze décroit, ce qui me permet d'arriver à 12h40. Les locaux m'avaient indiqués que le vent se levait à 13h. Il n'y a rien, puis Laurent Hémard lève une navy et va foiler, mais c'est pas pour autant qu'il y a quoi que ce soit.
Comme j'ai fais le boulet, j'ai juste le temps de trouver un harnais (merci Julien, merci Loïc et Gaëlle, les patrons du camping) -> ça c'est fait, il est bien je suis à l'aise, on pourrait en rentrer 2 comme moi dedans.
Puis il me faut trouver un leash d'aile (avec ce vent, ouh là oui) -> merci les mecs de Slingshot.
Ah oui, je l'ai pas dit, je suis tombé en pleine conviviale onekite. 80-90 foileux assoifés de nav, du test à foison : slingshot, alpinefoil, ketos, kitesandboard, xtremfoil, sylvain de storm, que du beau monde...
Le temps de réunir harnais, leash,..., le carré d'herbe pour poser les ailes s'est peuplé et ressemble à un dispersal de porte avion. J'étale la 18 au milieu de ce joyeux foutoir, composé à 50% de caissons avec les lignes dans l'axe du vent, et à 50% de boudins, avec les lignes en travers, enfin dans l'autre sens quoi. Décollage avec le prégonflage minimum syndical, je choppe ma board, pour une fois je réussit la mise à l'eau course à pied, saut, enfilage de board en l'air, et replaquage. Le lac est sympa, le vent assez régulier, des rafales de 3-5nds max, quelques molles faciles à éviter.
Ça fait tout de même très bizarre d'être le seul en TT au milieu de 60 foils voir plus, ça passe dans tous les sens, fort voir très très fort, avec des angles ahurissants, et sans un bruit. Difficile de s'écarter en remontant au vent car dans cette catégorie là ils sont intouchables. Je me rapproche d'un module de wake qui s’ennuie tout seul et fais timidement connaissance.
Plus tard dans l'aprem, essai du foil slingshot mat moyen (60cm) : ça fait un an que j'ai pas foilé, le premier bord est laborieux, la s5 9m dans 10nds manque un peu de fond de puissance, du coup c'est gros envoi
, grosse patate 
, puis plus rien... 
. Une fois pigé qu'il faut d'abord se lever, en ensuite faire monter le foil, ça va mieux. C'est stable, plus rapide que le carafino, mais le mat court a ceci comme inconvénient que ça laisse moins de marge pour marsouiner (monter/descendre).Petite soirée à laquelle je réussit à m'incruster. Les gens rencontrés sur place sont super, le camping de la plage et ses patrons sont géniaux (un harnais, emplacement pour la nuit super pas cher arrangé en express,...); sur la 'plage' quand j'ai posé on a même commencé à me rouler ma barre...
Le lendemain, malgré une matinée un poil voilée, qui permet d'aller éliminer un peu d'alcool en crapahutant dans la montagne (pour ma part) ou SUP (pour pas mal de monde), à 13h le thermique revient, plus fort cette fois-ci. Je vais un peu jouer avec le module en essayant d'y aller doucement (backloop handwash, transitions, le croiser en frontloop et poser la main,...) puis revient au déco, vire les ailerons de la kookaburra, et y revient. Le module est pas mal occupé par des baigneurs qui pensent que c'est un banc public, mais entre deux petites familles qui font dessus du ventrigliss, j'arrive à me caler des slides sympas.
La 18 avec un thermique qui a bien monté (15-18nds?) permet d'avoir un peu de sustentation et de juste effleurer le module. Le vent au bord n'est pas trop déventé, sauf un moment ou je choppe un beau rouleau pendant un jump, qui m'a permis de faire un double kiteloop helico, replaqué pour une fois
Berf un we sympa, un spot attrayant et plein de charme, plus varié que ce qui pourrait paraître. J'ai maintenant vraiement envie de poser des modules sur les spots que je fréquente... Faut que je me trouve une barrière municipale pour le mtb!
? Je l'ai déjà "pris" pas mal de fois 
. Comme je disait sur le post "au fil du rhône", c'est assez chaud de poser le BL au sommet, car il est haut, pointu, et parfois déventé.
