Au risque de me répéter je vous re-donne mon avis car il est très différent du votre.
(en partant du principe que la différence peut être une richesse, ce qui en l'occurrence ici ne sera pas mon cas
).
Donc après qqes sessions, une bonne dizaine de mémoire, je vole des 2 côtés.
Grosse galère pour progresser, notamment pour trouver les spots qui vont bien: du fond, pas de vagues, un vent pas trop light ni trop fort (idéalement pour naviguer en 10m que je connais bien et qui s'y prête bien), une aile en vrac (OK elle n'était pas jeune).
Grosses erreurs aussi: j'aurais du prendre un foil plus facile (j'ai sauté sur une occase entre 2 confinements) et certainement des cours.
Côté sensations: bof bof... OK on vole, y'a pas de frottements, on remonte au vent hyper bien... mais pour moi on est encore très loin du snowboard ds la peuf comme bcp aiment à le comparer.
J'aurais même l'occasion de surfouiller une micro-vague de 30cm sur 15-20m, OK c'est super de se dire qu'on peut le faire mais bon, on sent rien, y'a pas de retour de puissance. Ça doit devenir sympa avec un meilleur niveau et du matos adapté mais... et c'est là où le bât blesse... il faut trop de temps et trop de pétrole.
Je m'explique !
Je n'habite pas au bord de l'eau, le trajet c'est minimum 1h30 AR. A l'époque le gasoil était à 1,20 €, là ça commence à rentrer sérieusement en compte ds le choix de naviguer ou pas. Mais surtout je pars du principe que je dois m'amuser au moins autant que ce que j'ai fait de bagnole (et encore, j'ai un camion pour dormir parfois sur place donc optimiser les trajets et passer des moments sympas).
Donc en début de progression, c'était pas simple de se motiver pour aller choper une session merdique en foil. Session merdique car évidemment il fallait que mal de planètes soient alignées pour que ça fonctionne un minimum. Mais bon, entre 2 confinements et un autre qui risquait d'arriver, la motivation était là.
A la base l'idée était de pouvoir naviguer ds le contexte de la pandémie puis de voir ce qu'il était possible de faire ds les vagues (les vagues, pas la houle
). Je me suis vite rendu compte qu'il allait me falloir un paquet d'heures de vol pour atteindre un objectif de surf sympa. En comme au final la sensation ne me faisait pas vraiment lever Popol et que je voyais qu'il allait me falloir un paquet de sessions pour faire ce que je voulais, j'ai tt revendu.
Avec le taf, 2 gamins et une situation compliquée à ce niveau, les jours où ça navigue ne sont pas rares mais ça limite bien qd même. Mais surtout lorsqu'il faut tout re-apprendre, trouver le bon timing VS météo n'est pas simple. En plus ici ils enlèvent la mer 2 fois par jour ces cons !
Donc si je me réfère à la courbe de Régis (on va en faire un postulat je sens !
), il m'aurait fallu pas loin de 100 heures pour arriver à commencer à surfer. 100 heures c'est grosso modo 50 sessions soit un peu moins que ce je fais les bonnes années. En étant
très optimiste je dirais que j'aurais pu sortir en foil une fois sur cinq donc il m'aurait fallu au minimum 5 ans.
OK je n'aurais pas forcément fusillé les bonnes sessions surfkite en les remplaçant par du foil, ça reste à prouver mais c'était l'idée.
Si on rajoute à ça le côté achat de matos (ça pique un peu niveau tarifs), entretien et casse, avec l'achat et la rénovation de ma maison ça ne serait plus possible.
Moralité, à revoir plus tard quand:
- je serai plus proche de l'eau (c'est le gros avantage du foil je trouve, y'a un peu d'air et hop t'es sur l'eau si la marée est OK, j'en connais un ici qui navigue 2 jours sur 3)
- j'aurais un peu plus de temps et de sous
- je serai trop cassé pour aller surfer/sauter (ça avance bien de ce côté là...
).