Foil et hypersustentation
Publié : mar. 12 mars 2019 19:08
Au fil de mes lectures, j'ai l'impression qu'en foil avec aile et stab fixes, on est un peu arrivés à la limite, surtout en vagues.
Soit on prend gros (genre 1000-1200 cm²), mais on est limités par l'envergure question radicalité des courbes, et on est très lent, ce qui empêche de fuir une vague, et rend le reste de la nav' sans intérêt.
Soit on prend plus petit (genre 800 cm²), plus maniable et rapide, mais on manque de capacité à être à très basse vitesse, et aussi, le foil va trop vite dès qu'on se retrouve sur la vague.
Donc comme toujours, une histoire de compromis, avec certains modèles qui tirent mieux leur épingle du jeu, en jouant sur l'épaisseur, le profil, etc.
Et donc comme toujours, il s'agit de dépasser ce compromis... En aéro, pour augmenter les plages de vitesses (avoir un truc qui vole vite en croisière avec peu de traînée, et un truc qui permette d'atterir lentement), ça fait un moment (1920 environ) qu'on est passés à plus complexe que les ailes fixes. En rajoutant des dispositifs hypersustentateurs, tels les flaps, etc.
Un truc que j'ai en tête, c'est l'utilisation de becs de bord d'attaque.
Soit en fixe, comme ça :
A faible vitesse, donc forte incidence, cela rajoute de la portance. Et à haute vitesse, et plus faible incidence, la circulation intermédiaire ne se fait pas.
Soit, en un peu plus complexe, un volet mobile. Commandé par ressorts et différences de pression. On peut imaginer un système qui ne fonctionne qu'avec des tiges pour le guidage. Cela devrait être intégrable dans un foil de vagues, vu les épaisseurs.
L'idée, serait d'avoir le bec plaqué contre l'aile, à moyenne et haute vitesse (remontée au pic, balade sans vagues, etc). Avec une aile de taille raisonnable, disons dans les 800 cm². Et quand le foiler ralentit, et augmente au fur et à mesure l'incidence, les ressorts arrivent à pousser et écarter le bec. Ce qui permet l'augmentation de la portance, et donc au foiler d'encore ralentir (tout en augmentant encore l'incidence).
Au passage, la traînée augmente aussi, ce qui permet de rester bien lent dans la vague. Et si le kiter veut accélérer,... ben je pense que s'il diminue juste l'incidence en appuyant sur le pied avant, il va juste plonger (ce qui peut être pas mal pour "piquer" dans la vague). Pour pouvoir accélérer et par exemple fuir la vague, il va falloir charger le kite, pour prendre de la vitesse sans trop diminuer d'angle d'attaque. La prise de vitesse crée une pression sur le bec, qui va se replier contre le BA, permettant de réduire le lift, et d'avoir une bien meilleure finesse...
On peut espérer 25% de portance en plus. En très approximé, ça serait comme de passer d'une 800 cm², à une 1000.
Un avantage des becs de bord d'attaque sur flaps, c'est que leur déploiement modifiera moins les appuis du foiler.
Images tirées de là :
https://www.lavionnaire.fr/CelluleHyperBecs.php
Soit on prend gros (genre 1000-1200 cm²), mais on est limités par l'envergure question radicalité des courbes, et on est très lent, ce qui empêche de fuir une vague, et rend le reste de la nav' sans intérêt.
Soit on prend plus petit (genre 800 cm²), plus maniable et rapide, mais on manque de capacité à être à très basse vitesse, et aussi, le foil va trop vite dès qu'on se retrouve sur la vague.
Donc comme toujours, une histoire de compromis, avec certains modèles qui tirent mieux leur épingle du jeu, en jouant sur l'épaisseur, le profil, etc.
Et donc comme toujours, il s'agit de dépasser ce compromis... En aéro, pour augmenter les plages de vitesses (avoir un truc qui vole vite en croisière avec peu de traînée, et un truc qui permette d'atterir lentement), ça fait un moment (1920 environ) qu'on est passés à plus complexe que les ailes fixes. En rajoutant des dispositifs hypersustentateurs, tels les flaps, etc.
Un truc que j'ai en tête, c'est l'utilisation de becs de bord d'attaque.
Soit en fixe, comme ça :
A faible vitesse, donc forte incidence, cela rajoute de la portance. Et à haute vitesse, et plus faible incidence, la circulation intermédiaire ne se fait pas.
Soit, en un peu plus complexe, un volet mobile. Commandé par ressorts et différences de pression. On peut imaginer un système qui ne fonctionne qu'avec des tiges pour le guidage. Cela devrait être intégrable dans un foil de vagues, vu les épaisseurs.
L'idée, serait d'avoir le bec plaqué contre l'aile, à moyenne et haute vitesse (remontée au pic, balade sans vagues, etc). Avec une aile de taille raisonnable, disons dans les 800 cm². Et quand le foiler ralentit, et augmente au fur et à mesure l'incidence, les ressorts arrivent à pousser et écarter le bec. Ce qui permet l'augmentation de la portance, et donc au foiler d'encore ralentir (tout en augmentant encore l'incidence).
Au passage, la traînée augmente aussi, ce qui permet de rester bien lent dans la vague. Et si le kiter veut accélérer,... ben je pense que s'il diminue juste l'incidence en appuyant sur le pied avant, il va juste plonger (ce qui peut être pas mal pour "piquer" dans la vague). Pour pouvoir accélérer et par exemple fuir la vague, il va falloir charger le kite, pour prendre de la vitesse sans trop diminuer d'angle d'attaque. La prise de vitesse crée une pression sur le bec, qui va se replier contre le BA, permettant de réduire le lift, et d'avoir une bien meilleure finesse...
On peut espérer 25% de portance en plus. En très approximé, ça serait comme de passer d'une 800 cm², à une 1000.
Un avantage des becs de bord d'attaque sur flaps, c'est que leur déploiement modifiera moins les appuis du foiler.
Images tirées de là :
https://www.lavionnaire.fr/CelluleHyperBecs.php