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par balboxl » mar. 2 janv. 2024 18:50
Mouais, alors sur l'orthographe, je fais plutôt partie des ayatollahs (même si je fais des fautes comme tout le monde). Mon point de vue, c'est que la fonction première d'une langue et son écriture, c'est de pouvoir communiquer ensemble. Et pour ce, il faut de la standardisation. Qui permette, en un clin d'œil, de reconnaître le mot, même en le lisant en diagonale. Quand je vois un X dans une phrase, je sais que ça peut parler de moi (alors que s'il y avait marqué Kzavier, je serais sûrement passé à côté).
Donc par rapport au lien de Régis, je trouve par exemple que la démonstration des conférenciers, avec "l'orthographe d'apparat", est un contre-argument : on voit bien que les mots orthographiés différemment, sont totalement inreconnaissables / illisibles.
Que la standardisation qui ait été choisie soit illogique c'est dommage, mais je m'en fiche, suffit que ça soit une standardisation. Et franchement, si tu lis beaucoup pendant ta jeunesse, ça rentre tout seul (j'ai jamais appris les choux/ hiboux /... par cœur !!).
Pour ceux qui s'inquiètent à propos de la barrière à l'emploi, rassurez-vous, j'échange quotidiennement par mail avec des hauts placés d'une grosse boîte (le genre de boîte où ils sont tous chefs), bah pour moitié, ils écrivent tellement mal, qu'on doit relire 3 fois chaque mail, et qu'on pige rien. Genre orthographe phonétique qui fait que l'on confond le verbe était et la saison été, participes passés et infinitifs qui font qu'on ne sait pas si l'action a été faite ou pas, erreurs de conjugaison qui fait qu'on s'interroge sur qui doit vraiment faire quoi,... Donc rassurez-vous, on peut être cadre dans des grosses boîtes et être des grosses buses en orthographe / grammaire / conjugaison. (Et accessoirement, mauvais en technique aussi, et manager en carton).
Et oui, quand j'arrive pas à lire quelqu'un, clairement je le décrédibilise (en tout cas dans le monde professionnel, et si s'exprimer est censé faire partie de son métier) : ça montre que soit il n'a aucune considération pour celui qui va le lire, soit il n'a pas su intégrer ça. Je fais bien sûr une exception pour la dyslexie (facile à reconnaître), et pour les gens dont ce n'est pas la langue natale (vu que systématiquement, ils font l'effort de bien mieux s'exprimer dans ma langue, que je ne connais la leur).
Pour le problème plus général du niveau à l'école, je n'ai pas d'enfants pour juger au quotidien dans le détail (et j'ai moi-même effectué mon primaire en cours par correspondance donc pas de point de comparaison...), mais ce dont je suis sûr, c'est que mes parents disaient déjà que le niveau baissait (contexte : ma maman a pu au débotté m'aider jusqu'en math spé inclus). Et mes grands-parents (instituteurs) disaient la même chose à propos du niveau de mes parents... Donc j'en ai déduit que c'était plus une banalité tendant un peu sur le réac' qu'autre chose. Voir pour être plus juste, le simple fait que l'on soit tous différents, et que l'on accorde pas la même importance aux mêmes parties du programme (ce qu'on voit bien en lisant boZZo et la réponse de nicolasroro par exempe). Les profs doivent s'adapter à 30 élèves, donc fatalement, ça coince pour tous. Et ça, je l'ai particulièrement vu quand moi et mes sœurs, on est passé des cours par correspondance en particulier, au système scolaire classique : ce qui pêche, c'est qu'il y a trop d'élèves par classe.
Si t'as une classe avec 10 élèves et qu'ils savent tous trier leurs déchets, tu peux passer vite fait cette partie du programme, et inversement s'ils savent déjà nager...
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balboxl le mar. 2 janv. 2024 23:10, modifié 1 fois.
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