Je suis parti pour un week-end 3 en 1 (neige, terre, mer). Après le snowkite hier, je me suis levé tard, la webcam du col des supeyres est toute grise, le pioupiou se prend de grosses torgnoles, par contre il y a de beaux rayons de soleil à st-é, il fait presque chaud -> mountainboard en local.
au fond à un jet de 'time machine', le col des supeyres
Je rejoint donc mon
secret spot #1, à 1 min de chez moi + 5 min de marche d'approche, c'est une belle ligne de crête avec légère pente donnant sur le sud. Bien ras en général, quelques ronces éparses pour donner du piquant aux re-décollages et quelques caillasses qui se font projeter sous le plateau du mtb.
Cette fois-ci je n'ai pas vu qu'il y avait une ouverture dans la clôture qui - du moins tel que je le croyais - sépare la bas de la prairie où sont parqués des chevaux, et le haut.
Donc dès que décollé, passé l'impression d'être en apesanteur (25-30nds, 9m, ascendances dues à la pente), je remarque que je suis rejoint par un chwal.
la tondeuse à gazon
photos prises un autre jour ou il faisait gris et où je m'étas replié sur un autre spot vu la présence équine
Il joue à se faire peur, à galoper derrière moi quand je m'écarte, à s'effaroucher et faire demi tour quand je reviens vers lui, à remonter pour me voir quand je disparais derrière la rupture de pente... Il y a vraiment de l'air, mon sac de mtb s'envole ainsi que des feuilles et petites branches. Dès que je borde et grimpe, le chwal s'arrête pour regarder, c'est marrant, j'en profite pour caler quelques one foot. Le vent est super propre, les sauts montent à *pas mal haut*, et sur les runs calés contre la pente ça trace à un chwal au galop, un chwal et demi.
Quelques instants fugaces durant lesquels le temps se dilate, lorsque l'aile shoot et que la ligne de traction passe devant la roue la plus avant... Il n'y a alors plus qu'à enrouler les épaules avant que l'épaulette ne touche le sol, border en remontant l'aile, tangenter sur la dorsale, lever les papattes pour pas que le mtb n'accroche, relancer l'aile, choquer pour lui faire cracher du jus et l'envoyer au bord de fenêtre, se relever à nouveau face à l'aile, bien se mettre sur l'arrière et cranter comme un sourd pour calmer le jeu...
Par rapport au snowkite, j'adore la liberté de mouvement que permet le mtb, on est aussi moins tout le temps sur la carre... Bon allez, à la flotte demain!