Re: Au rapport d'aujourd'hui...
Publié : sam. 7 janv. 2023 23:16
Ouep, pas bocu de neige...
Lacanau, insert one coin.
Levé dès potron-minet, et A. nous en fait une belle... Lui qui est TOUJOURS à la bourre, a donné une fausse heure à l'autre covoit, un quart d'heure plus tôt, "car il est toujours à la bourre" . Résultat prévisible : le mec en question est à l'heure, et A. se retrouve à la bourre ...
Longue route, avec bancs de brouillard, couleurs pastel et belle pleine lune (qui apparaît toujours toute petite sur les photos ).
On arrive à Lacanau plage Nord, c'est side/side-off, faible, pas engageant... Ça discute et repousse le moment de se mettre en combi
Les prév, c'est vent side 15-20 nds, avec 2 mètres de houle se levant au fur et à mesure à 3, et 12s. Question vagues, il y a à peu près 2m de houle en effet.
Suis pas venu là pour acheter du terrain, donc combi -> 5m² (faut de l'ambition), pompage... Elle m'a jamais déçu cette 5... Mais là, y a pas d'air sur la plage... Je grée, décolle tout seul, et une fois l'aile haute, je peux faire des longues glisses les pieds sur le sable dur.
Sur l'eau, j'ai dû faire à peu près... 10 mètres. Et 10 sinusoïdes d'aile. Je me mange une mousse, et rentre en nage tractée.
Je demande à A. si l'autre covoit "a le niveau", il 'avère que le pti jeune S. est déjà ex pro champion freestyle et surfer accompli, ça devrait le faire... Il part en 8 (cabrinha FX), je finis de gonfler la edge 7, et A. sort son evo 10.
S. part en strapless, mais il manque de jus pour remonter au vent, et revient à pied. On (re)part donc tous à l'eau à peu près en même temps.
À partir de là, tout s'enchaîne très vite... S. repart, franchit la première barre (respect), puis il se mange... Pendant ce temps, je passe deux fois les mousses jusqu'à la première barre, mais je manque de jus pour sauter, je me fais croquer le TT... Je reviens donc poser, et je vois que l'aile de S. est partie dans le bouillon. Je pose solo, et pendant que je cours sous le vent pour l'aider, je vois que son aile a déjà un panneau d'éclaté, et qu'il va bientôt la récupérer. Je me retourne, je vois A. qui bâche dans les mousses... L'aile de A. est encore intacte, S. gère et il a pied, donc demi-tour. Le temps d'arriver, je suis à 10 mètres de l'aile d'A., qu'une petite mousse passe dessus, et malgré qu'elle ne soit plus que sur le leash (larguée, mais pas totalement), j'entends le *pop*, et l'aile se dégonfle instantanément... La vague a pliée l'aile -> surpression et fourreau de BA qui éclaté.
Donc on n'a même pas fait un bord, qu'on en est déjà à deux ailes en offrande à Poséidon... On sort ce qui reste de l'aile d'A., puis on va voir S.
Tiens, il marche sans son surf, il l'a posé où ?
"-Vous avez vus ma board ?"
Aïe... C'est parti pour une heure à scruter l'océan, à la recherche de la board. Un kilomètre de marche sous le vent et quelques dizaines de minutes plus loin, je pense que c'est gagné : je vois à deux reprises la board. Par contre, elle est 100 mètres au large, derrière la première barre, c'est bizarre ça... Et j'arrive plus à la voir...
Vu qu'elle était pas mal sous le vent du point d'arrivée de S., et pas mal au large (avec vent side-off) j'en déduis qu'elle poursuit sa route downwind... On marche avec S., il l'aperçoit, puis on la reperd des yeux... Elle est hyper loin. Un petit kilomètre downwind comme ça, avec quelques montées sur les dunes pour voir de haut (mais de loin... on est à la marée basse), impossible de la voir. Toujours difficile de signaler à l'autre quand tu entr'aperçoit quelque chose, c'est toujours pas loin de l'hallucination, un truc blanc avec un bout noir de plus, dans les mousses qui pètent... Et impossible de revoir ensuite un truc au même endroit...
On commence à se rentrer, brecouilles, puis S. se met à l'arrêt et scrute un point précis, il a chopé un truc... Il l'a aperçu plusieurs fois en effet, je monte sur la dune et la repère à mon tour, coincée dans une baïne, entre la première et la deuxième barre. Le courant la sort jusqu'à la seconde barre, puis elle surf une vague et revient vers la plage, puis le courant la ramène au large... Again and again, rince and repeat. Je suis prêt à guider S. en restant en haut pendant qu'il nage vers elle, mais c'est une grosse baïne bien puissante, il y a un jus terrible.... Il hésite quelques minutes, puis je descends le rejoindre.
Une board c'est quelque chose, un type c'en est une autre... Je m'imagine déjà en train de scruter pour savoir s'il rentre ou si j'appelle les secours, pas du tout envie. Et de son côté, il se le sent pas non plus : s'il rate la board, au mieux, il gagne un tour de baïne avec passage au large, et retour en bodysurf / roulé-boulé dans la machine à laver... Au pire,... pas glop. Perso, à la nage, je me le sens absolument pas du tout non plus. Le vent s'est un poil plus établi, donc je cours aller chercher mon matos un bon gros kilomètre plus haut, A. me décolle, et downwind dans les mousses.
Toujours side/side-off, toujours perturbé, heureusement que je suis downwind et dans les premières mousses, car j'ai pas assez de jus pour plus... J'arrive sur S., un gros downwind plus bas, il a toujours la board en visuel et me guide, faut que je l'intercepte... Elle est dans un gros chaudron de sorcière, le coin est ultra chaud, je la pose sur mes genoux, et repars en waterstat à une main... J'ai pas de puissance, relance vers le haut, relance vers le bas à une main, et... l'aile part à la baille . 'tain, ça va faire 3 ailes, 2 board ! La edge est sur son oreille, et c'est mieux quand elle est plein centre, sur son bord d'attaque, tu peux alors la redécoller plus vite, en marche arrière. Une mousse la déstabilise, elle bascule sur le bord de fuite, et commence à couler par le bord de fuite... Une reforme arrive, marde, elle l'aimait bien cette aile, Aile-Iz...
La reforme passe sans casser, grand coup ample dans les avants, et la edge se relève . Mes yeux la parcourent d'une oreille à l'autre, le long de tout son allongement : aucun endroit où je vois le ciel à travers .
Retour à la plage, je me refais un peu d'upwind à pieds, puis ressors entre les deux barres, re-tour dans le chaudron de sorcière, re-waterstart à une main avec le surf que je dois tenir sur mes genoux...
Re-manque de puissance, cette fois j'envoie un KL main arrière, puis 2, puis 3... Merci le snowkite. Mais ça suffit pas pour atteindre la plage, il commence à y avoir des tours de ligne, donc va falloir enchaîner sur des downloop. La main arrière passe sur le mauvais côté de la barre (merci les darkslides handwash), ça va être sketchy, s'agit de boucler court, et de remonter haut avant chaque nouveau KL...
Une heure plus tard, le surf sur lequel on avait psychologiquement fait une croix, est donc ressuscité, et on se tape une longue "marche de la honte", bras dessus la edge, bras dessous les board.
Sandwich, puis le vent s'étant établi (et tourné side), on y retourne. A. fait "balle neuve" en sortant la 7 evo, et S. sort sa 10 FX.
Les locaux habituels arrivent aussi, et après la session de la semaine dernière, ça se fout déjà plus du tout de la edge .
Faut dire qu'en plus, c'est la seule qui ne soit pas en lambeaux sur la plage .
A. et S. étant en strapless et pas bien toilés, et les locaux n'ayant pas non plus la toile qu'il leur faudrait(sont en 9/10), je suis seul au large, avec la edge 7 . Cette aile donne un sacré cap, et elle se marie très bien avec ma kookabourra. Même s'il y a moins de cap que la dernière fois, je peux quand même franchir les deux barres, puis aller chercher les grosses bombes sur le peak au large.
À gauche sur la photo, il y a un peak avec une gauche, que j'aime bien prendre en frontside. Possible de s'échapper sous le vent moyennant une grande carve backside, avec envoi de l'aile en downloop. La 7 est pile dans sa plage au surf, bon faut un peu l'envoyer vers le haut à la fin de la descente post-drop, avant d'envoyer le bottom, mais rien de méchant.
J'en prends quelques dizaines, que je foire pour la plupart, et une dizaine dont je suis vraiment content : ou j'enchaîne quelques carves, dans le pentu au plus proche de l'épaule, avec de la vitesse, pas de tension dans les lignes...
Par rapport à la session précédente, même si les vagues deviennent de plus en plus conséquentes (houle plus forte, et marée montante), je suis vraiment dans ma zone de confort. Les qualités de la edge me permettent d'être tranquille comme dans des charentaises . Et j'ai Simon und Garfunkel en tête, "Hey hey hey hey, missis Robinson,...".
Question surf, le vent du sud a levé un bon clapot, et je trouve que la houle est plus faible que prévu, même si les 3m doivent y être. Pas toujours facile d'en trouver qui creusent suffisamment pour lisser l'eau sur elles, mais qui ne pètent pas trop... Contrairement à la session précédente où je prenais la dernière de chaque série et faisais la fine bouche en triant tout ce qui pouvait être trop engageant, ben là, je suis en mode "la plus grosse elle est pour moi, à moi ! à moi !" : je chope tout ce qui passe sans réfléchir, pourvu que ça soit gros. Et une fois dessus, je surf en me lâchant, sans trop calculer. À ce petit jeu, j'ai donc un peu plus de déchet, je paume quelques fois le TT et dois passer en nage tractée à travers deux qui sont velues, je fais quelques bodysurf dans de la très grosse mousse, mais rien de méchant... On s'habitue vite !
Pendant ce temps, aucun ne passe la barre, sauf A. une fois, ce qui est beau en strapless. Mais comme c'est gros derrière, il rentre en profitant d'un trou entre deux séries... Je reviens les voir à la plage, A. et S. passent en TT, cette fois ils sortent au large, mais ils manquent de remontée au vent. Tous les locaux ont posé / rangé, et de mon côté, la 7 commence à me mettre des alertes de trop grosses détentes de lignes au surf, il n'y a plus assez d'air, et je ne cape plus des briques non plus. Je pose à mon point de départ , tandis que A. et S. reviennent en marchant .
Une session en demi-teinte donc... Ça m'a paru moins gros que la dernière fois, moins propre qu'en septembre... Les covoit' ont éclaté deux ailes, on a bien cru perdre un surf, me suis mis dans le rouge dans une baïne badass... Mais A. était content de progresser en strapless, S. de découvrir le coin et de se faire une session (et de retouver son surf !), moi de m'être mis quelques beaux surf sur de belles bombes et de n'avoir rien cassé .
Lacanau, insert one coin.
Levé dès potron-minet, et A. nous en fait une belle... Lui qui est TOUJOURS à la bourre, a donné une fausse heure à l'autre covoit, un quart d'heure plus tôt, "car il est toujours à la bourre" . Résultat prévisible : le mec en question est à l'heure, et A. se retrouve à la bourre ...
Longue route, avec bancs de brouillard, couleurs pastel et belle pleine lune (qui apparaît toujours toute petite sur les photos ).
On arrive à Lacanau plage Nord, c'est side/side-off, faible, pas engageant... Ça discute et repousse le moment de se mettre en combi
Les prév, c'est vent side 15-20 nds, avec 2 mètres de houle se levant au fur et à mesure à 3, et 12s. Question vagues, il y a à peu près 2m de houle en effet.
Suis pas venu là pour acheter du terrain, donc combi -> 5m² (faut de l'ambition), pompage... Elle m'a jamais déçu cette 5... Mais là, y a pas d'air sur la plage... Je grée, décolle tout seul, et une fois l'aile haute, je peux faire des longues glisses les pieds sur le sable dur.
Sur l'eau, j'ai dû faire à peu près... 10 mètres. Et 10 sinusoïdes d'aile. Je me mange une mousse, et rentre en nage tractée.
Je demande à A. si l'autre covoit "a le niveau", il 'avère que le pti jeune S. est déjà ex pro champion freestyle et surfer accompli, ça devrait le faire... Il part en 8 (cabrinha FX), je finis de gonfler la edge 7, et A. sort son evo 10.
S. part en strapless, mais il manque de jus pour remonter au vent, et revient à pied. On (re)part donc tous à l'eau à peu près en même temps.
À partir de là, tout s'enchaîne très vite... S. repart, franchit la première barre (respect), puis il se mange... Pendant ce temps, je passe deux fois les mousses jusqu'à la première barre, mais je manque de jus pour sauter, je me fais croquer le TT... Je reviens donc poser, et je vois que l'aile de S. est partie dans le bouillon. Je pose solo, et pendant que je cours sous le vent pour l'aider, je vois que son aile a déjà un panneau d'éclaté, et qu'il va bientôt la récupérer. Je me retourne, je vois A. qui bâche dans les mousses... L'aile de A. est encore intacte, S. gère et il a pied, donc demi-tour. Le temps d'arriver, je suis à 10 mètres de l'aile d'A., qu'une petite mousse passe dessus, et malgré qu'elle ne soit plus que sur le leash (larguée, mais pas totalement), j'entends le *pop*, et l'aile se dégonfle instantanément... La vague a pliée l'aile -> surpression et fourreau de BA qui éclaté.
Donc on n'a même pas fait un bord, qu'on en est déjà à deux ailes en offrande à Poséidon... On sort ce qui reste de l'aile d'A., puis on va voir S.
Tiens, il marche sans son surf, il l'a posé où ?
"-Vous avez vus ma board ?"
Aïe... C'est parti pour une heure à scruter l'océan, à la recherche de la board. Un kilomètre de marche sous le vent et quelques dizaines de minutes plus loin, je pense que c'est gagné : je vois à deux reprises la board. Par contre, elle est 100 mètres au large, derrière la première barre, c'est bizarre ça... Et j'arrive plus à la voir...
Vu qu'elle était pas mal sous le vent du point d'arrivée de S., et pas mal au large (avec vent side-off) j'en déduis qu'elle poursuit sa route downwind... On marche avec S., il l'aperçoit, puis on la reperd des yeux... Elle est hyper loin. Un petit kilomètre downwind comme ça, avec quelques montées sur les dunes pour voir de haut (mais de loin... on est à la marée basse), impossible de la voir. Toujours difficile de signaler à l'autre quand tu entr'aperçoit quelque chose, c'est toujours pas loin de l'hallucination, un truc blanc avec un bout noir de plus, dans les mousses qui pètent... Et impossible de revoir ensuite un truc au même endroit...
On commence à se rentrer, brecouilles, puis S. se met à l'arrêt et scrute un point précis, il a chopé un truc... Il l'a aperçu plusieurs fois en effet, je monte sur la dune et la repère à mon tour, coincée dans une baïne, entre la première et la deuxième barre. Le courant la sort jusqu'à la seconde barre, puis elle surf une vague et revient vers la plage, puis le courant la ramène au large... Again and again, rince and repeat. Je suis prêt à guider S. en restant en haut pendant qu'il nage vers elle, mais c'est une grosse baïne bien puissante, il y a un jus terrible.... Il hésite quelques minutes, puis je descends le rejoindre.
Une board c'est quelque chose, un type c'en est une autre... Je m'imagine déjà en train de scruter pour savoir s'il rentre ou si j'appelle les secours, pas du tout envie. Et de son côté, il se le sent pas non plus : s'il rate la board, au mieux, il gagne un tour de baïne avec passage au large, et retour en bodysurf / roulé-boulé dans la machine à laver... Au pire,... pas glop. Perso, à la nage, je me le sens absolument pas du tout non plus. Le vent s'est un poil plus établi, donc je cours aller chercher mon matos un bon gros kilomètre plus haut, A. me décolle, et downwind dans les mousses.
Toujours side/side-off, toujours perturbé, heureusement que je suis downwind et dans les premières mousses, car j'ai pas assez de jus pour plus... J'arrive sur S., un gros downwind plus bas, il a toujours la board en visuel et me guide, faut que je l'intercepte... Elle est dans un gros chaudron de sorcière, le coin est ultra chaud, je la pose sur mes genoux, et repars en waterstat à une main... J'ai pas de puissance, relance vers le haut, relance vers le bas à une main, et... l'aile part à la baille . 'tain, ça va faire 3 ailes, 2 board ! La edge est sur son oreille, et c'est mieux quand elle est plein centre, sur son bord d'attaque, tu peux alors la redécoller plus vite, en marche arrière. Une mousse la déstabilise, elle bascule sur le bord de fuite, et commence à couler par le bord de fuite... Une reforme arrive, marde, elle l'aimait bien cette aile, Aile-Iz...
La reforme passe sans casser, grand coup ample dans les avants, et la edge se relève . Mes yeux la parcourent d'une oreille à l'autre, le long de tout son allongement : aucun endroit où je vois le ciel à travers .
Retour à la plage, je me refais un peu d'upwind à pieds, puis ressors entre les deux barres, re-tour dans le chaudron de sorcière, re-waterstart à une main avec le surf que je dois tenir sur mes genoux...
Re-manque de puissance, cette fois j'envoie un KL main arrière, puis 2, puis 3... Merci le snowkite. Mais ça suffit pas pour atteindre la plage, il commence à y avoir des tours de ligne, donc va falloir enchaîner sur des downloop. La main arrière passe sur le mauvais côté de la barre (merci les darkslides handwash), ça va être sketchy, s'agit de boucler court, et de remonter haut avant chaque nouveau KL...
Une heure plus tard, le surf sur lequel on avait psychologiquement fait une croix, est donc ressuscité, et on se tape une longue "marche de la honte", bras dessus la edge, bras dessous les board.
Sandwich, puis le vent s'étant établi (et tourné side), on y retourne. A. fait "balle neuve" en sortant la 7 evo, et S. sort sa 10 FX.
Les locaux habituels arrivent aussi, et après la session de la semaine dernière, ça se fout déjà plus du tout de la edge .
Faut dire qu'en plus, c'est la seule qui ne soit pas en lambeaux sur la plage .
A. et S. étant en strapless et pas bien toilés, et les locaux n'ayant pas non plus la toile qu'il leur faudrait(sont en 9/10), je suis seul au large, avec la edge 7 . Cette aile donne un sacré cap, et elle se marie très bien avec ma kookabourra. Même s'il y a moins de cap que la dernière fois, je peux quand même franchir les deux barres, puis aller chercher les grosses bombes sur le peak au large.
À gauche sur la photo, il y a un peak avec une gauche, que j'aime bien prendre en frontside. Possible de s'échapper sous le vent moyennant une grande carve backside, avec envoi de l'aile en downloop. La 7 est pile dans sa plage au surf, bon faut un peu l'envoyer vers le haut à la fin de la descente post-drop, avant d'envoyer le bottom, mais rien de méchant.
J'en prends quelques dizaines, que je foire pour la plupart, et une dizaine dont je suis vraiment content : ou j'enchaîne quelques carves, dans le pentu au plus proche de l'épaule, avec de la vitesse, pas de tension dans les lignes...
Par rapport à la session précédente, même si les vagues deviennent de plus en plus conséquentes (houle plus forte, et marée montante), je suis vraiment dans ma zone de confort. Les qualités de la edge me permettent d'être tranquille comme dans des charentaises . Et j'ai Simon und Garfunkel en tête, "Hey hey hey hey, missis Robinson,...".
Question surf, le vent du sud a levé un bon clapot, et je trouve que la houle est plus faible que prévu, même si les 3m doivent y être. Pas toujours facile d'en trouver qui creusent suffisamment pour lisser l'eau sur elles, mais qui ne pètent pas trop... Contrairement à la session précédente où je prenais la dernière de chaque série et faisais la fine bouche en triant tout ce qui pouvait être trop engageant, ben là, je suis en mode "la plus grosse elle est pour moi, à moi ! à moi !" : je chope tout ce qui passe sans réfléchir, pourvu que ça soit gros. Et une fois dessus, je surf en me lâchant, sans trop calculer. À ce petit jeu, j'ai donc un peu plus de déchet, je paume quelques fois le TT et dois passer en nage tractée à travers deux qui sont velues, je fais quelques bodysurf dans de la très grosse mousse, mais rien de méchant... On s'habitue vite !
Pendant ce temps, aucun ne passe la barre, sauf A. une fois, ce qui est beau en strapless. Mais comme c'est gros derrière, il rentre en profitant d'un trou entre deux séries... Je reviens les voir à la plage, A. et S. passent en TT, cette fois ils sortent au large, mais ils manquent de remontée au vent. Tous les locaux ont posé / rangé, et de mon côté, la 7 commence à me mettre des alertes de trop grosses détentes de lignes au surf, il n'y a plus assez d'air, et je ne cape plus des briques non plus. Je pose à mon point de départ , tandis que A. et S. reviennent en marchant .
Une session en demi-teinte donc... Ça m'a paru moins gros que la dernière fois, moins propre qu'en septembre... Les covoit' ont éclaté deux ailes, on a bien cru perdre un surf, me suis mis dans le rouge dans une baïne badass... Mais A. était content de progresser en strapless, S. de découvrir le coin et de se faire une session (et de retouver son surf !), moi de m'être mis quelques beaux surf sur de belles bombes et de n'avoir rien cassé .