Col d'Ascou - Pailhères
Publié : sam. 15 déc. 2018 16:35
Pailhères désignant, en occitan, la perche pour porter le foin (c'est bien un truc d'occitan, ça, d'aller porter le foin avec une perche !). Perches dont ils balisaient ce col, qu'ils empruntaient tout l'hiver, malgré ses 1900 m d'altitude. D'où le nom GPS, "Guiding Pailhères System" en occitan.
Hé oui, sur cette session, j'ai eu le temps de lire les panneaux .
Pour ce qui sera une de mes plus courtes sessions de snowkite, on attaque aux aurores, départ 6h30 de la ville rose, histoire de passer à 7h27 le tunnel de foix, que Gilles et John ferment à 7h30...
Le Van 4x4 pneus A/T enquille vaillamment la montée glacée / neigée, et on arrive jusqu'en haut du col, après être passés devant le bas du télésiège (station fermée).
La route par laquelle on est montés. Les saperlipopetteries de bruyères au-dessus du village créaient un verrou très efficace, empêchant de passer la Couillade (j'y peux rien, c'est le nom ) et d'aller vers la crête de Pailhères que l'on voit au fond.
La partie sud. Le vent vient de la droite de la photo, de l'ouest donc (si vous suivez). On a pu passer la "forêt", mais pas attaquer la montagne (Mounégou), dont la face au vent est boisée, et dont la face sous le vent... est sous le vent.
Les cairns de guidage, et table pour frime staïlle.
Full pano
Je pensais pas qu'il y aurait du vent et m'étais préparé psychologiquement à une session rando, mais bon, le covoit' qui connaît, est en peak 4m aile unique en ce moment... Lui et météoblue ont eu raison, il y a un bon 15 nds bien établi, régulier. La so² 6 est donc de sortie, mais réglée un poil agressive, c'est la fête aux oreilles.
Il faut dire que le terrain est ultra technique, aucune sous-couche, et beaucoup de bruyères. C'est donc un festival de plantages de snow, et d'oreilles de soso.
Gros premier quart d'heure de freestyle pendant qu'un des covoit flim au drone. Quelques passages avec enchaînements sur des tables de pique-nique, 2 jumps en KL dans la pente assez engagés (surtout que la neige est dure) dont je suis content (mes premiers gros KL sur la neige), et quelques raileys contre des congères sous le vent de sapinous, et jump de sapinous.
Le tout avec un taux de déchet proche de 100%. De toute manière, même sans rien faire, je me bûche tous les 10 m parfois .
Les 2 autres covoit, tous les deux en peak 6 (on était donc 4 sur 4 en FS, 3 skieurs en peak, le snowboarder en sonic, et le seul autre rider du spot, était un skier en peak), galèrent eux pour décoller. Les peak ont l'air d'être compliquées à plier propres en montagne, c'est pas la première fois que je vois des rider devoir démêler 20 min leur peak lors du gréage...
Le drone pose, du coup ça part en exploration, on fait les quelques mini sommets que l'on peut (sacrée vue), les butées du spot, borné par une zone où la seule route pour passer est trop étroite (il faudrait y tirer des bords), et par une zone de bruyères très épaisses et sapinous joueurs, dans des zones où le vent est bien moins propre en plus.
Ça se couvre au fur et à mesure, et là, c'est comme si un gonze avait cagué dans la colle, puis badigeonné le tout sur la neige... La neige devient lourde, mais les bruyères s'effondrent tout de même toujours autant à l'approche de la spatule avant de mon snow . C'est physique, en plus soso profite de ma moindre boîte pour se replier les extrémités, signe qu'elle veut vraiment rentrer dans son sac.
On arrête vers midi, brouillard avec pluie très fine, visi faible, neige lourde, plus aucun plaisir, mais on aura pris ce qu'il y avait à prendre. Une fois la station ouverte, le spot doit être petit. Et si la dernière partie de la route est fermée, mais que le téléski est fermé, la montée en kite par la vallée, ne doit pas être si évidente que cela.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas un caillou. Y avait pas mal de zones pelées permettant de le vérifier, et quand il y avait plus d'épaisseur, j'ai méthodiquement sondé tous les 10 m .
Hé oui, sur cette session, j'ai eu le temps de lire les panneaux .
Pour ce qui sera une de mes plus courtes sessions de snowkite, on attaque aux aurores, départ 6h30 de la ville rose, histoire de passer à 7h27 le tunnel de foix, que Gilles et John ferment à 7h30...
Le Van 4x4 pneus A/T enquille vaillamment la montée glacée / neigée, et on arrive jusqu'en haut du col, après être passés devant le bas du télésiège (station fermée).
La route par laquelle on est montés. Les saperlipopetteries de bruyères au-dessus du village créaient un verrou très efficace, empêchant de passer la Couillade (j'y peux rien, c'est le nom ) et d'aller vers la crête de Pailhères que l'on voit au fond.
La partie sud. Le vent vient de la droite de la photo, de l'ouest donc (si vous suivez). On a pu passer la "forêt", mais pas attaquer la montagne (Mounégou), dont la face au vent est boisée, et dont la face sous le vent... est sous le vent.
Les cairns de guidage, et table pour frime staïlle.
Full pano
Je pensais pas qu'il y aurait du vent et m'étais préparé psychologiquement à une session rando, mais bon, le covoit' qui connaît, est en peak 4m aile unique en ce moment... Lui et météoblue ont eu raison, il y a un bon 15 nds bien établi, régulier. La so² 6 est donc de sortie, mais réglée un poil agressive, c'est la fête aux oreilles.
Il faut dire que le terrain est ultra technique, aucune sous-couche, et beaucoup de bruyères. C'est donc un festival de plantages de snow, et d'oreilles de soso.
Gros premier quart d'heure de freestyle pendant qu'un des covoit flim au drone. Quelques passages avec enchaînements sur des tables de pique-nique, 2 jumps en KL dans la pente assez engagés (surtout que la neige est dure) dont je suis content (mes premiers gros KL sur la neige), et quelques raileys contre des congères sous le vent de sapinous, et jump de sapinous.
Le tout avec un taux de déchet proche de 100%. De toute manière, même sans rien faire, je me bûche tous les 10 m parfois .
Les 2 autres covoit, tous les deux en peak 6 (on était donc 4 sur 4 en FS, 3 skieurs en peak, le snowboarder en sonic, et le seul autre rider du spot, était un skier en peak), galèrent eux pour décoller. Les peak ont l'air d'être compliquées à plier propres en montagne, c'est pas la première fois que je vois des rider devoir démêler 20 min leur peak lors du gréage...
Le drone pose, du coup ça part en exploration, on fait les quelques mini sommets que l'on peut (sacrée vue), les butées du spot, borné par une zone où la seule route pour passer est trop étroite (il faudrait y tirer des bords), et par une zone de bruyères très épaisses et sapinous joueurs, dans des zones où le vent est bien moins propre en plus.
Ça se couvre au fur et à mesure, et là, c'est comme si un gonze avait cagué dans la colle, puis badigeonné le tout sur la neige... La neige devient lourde, mais les bruyères s'effondrent tout de même toujours autant à l'approche de la spatule avant de mon snow . C'est physique, en plus soso profite de ma moindre boîte pour se replier les extrémités, signe qu'elle veut vraiment rentrer dans son sac.
On arrête vers midi, brouillard avec pluie très fine, visi faible, neige lourde, plus aucun plaisir, mais on aura pris ce qu'il y avait à prendre. Une fois la station ouverte, le spot doit être petit. Et si la dernière partie de la route est fermée, mais que le téléski est fermé, la montée en kite par la vallée, ne doit pas être si évidente que cela.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas un caillou. Y avait pas mal de zones pelées permettant de le vérifier, et quand il y avait plus d'épaisseur, j'ai méthodiquement sondé tous les 10 m .