Re: Col d'Ascou - Pailhères
Publié : lun. 25 janv. 2021 18:20
On est ensuite repartis vers le Sud du spot, et sur un gros malentendu (et un toilage de cochon d'élevage), j'ai réussi à passer le chemin qui contourne le Mounégou et coupe ce flanc de montagne boisé...
J'ai essoré les derniers degrés de cap que permettait magik sonic, le snow cranté et appuyé contre la neige rejetée par la dameuse, et à ma grande surprise, ça l'a fait... Ensuite c'était abattu jusqu'à l'arrivée du téléski. Regard en arrière, A. n'a pas suivi (plus tard, il me dira avoir tenté ... mais malgré ses skis qui lui donnent un avantage de cap, le boudin en 10 n'avait pas la puissance ni l'angle en bord de fenêtre de magik sonic ). Regard en avant, le Tarbescou me tend les bras... Et se fait pulvériser le haut par les blast de vent. La 15 me fait franchir le mur qui entoure l'arrivée du téléski, tout en puissance, tout en douceur, étonnamment facile. Le bord qui s'en suit est épique, aile trimée choquée, au ras des bruyères qui se sont fait décalquer par la tempête de la veille, et les 20-25 nds du jour. La 15 pousse, pousse fort, ça grime fort, trè fort, malgré l'aile complètement en bord de fenêtre et le crantage, et je vois le Tarbescou qui fume fort plus loin, il est temps d'arrêter les conneries... Un sapinou m'aide à prendre la décision, je m'en sers pour attraper le cône de bride du bas, et fait un joli posé, "le planté de sonic ! très important, le planté de sonic !". En haut, le Tarbescou.
Avec plus de temps, j'aurais peut-être sorti la 6 histoire de "me faire" le Tarbescou, mais y a de la pente quand même, et ça blast sa race, donc pas sûr que j'aurais posé les baloches... Là de toute manière, l'idée est de plier pour vite descendre en snow pur, et rentrer à l'heure pour que mémé puisse voir Julien Leperse. Et puis... Y a de la pente quand même !
À droite, le relais qu'on voit, c'est le Mounégou. Et on domine tout le spot .
Pendant que je plie, je trouve qu'il y a plutôt un bon 25 nds établi. 'Tain, j'ai déjà dit, qu'elle se tient loin cette 15 ?! Et que j'ai eu de la chance. à ça allait car c'était un bord de montée, avec comme but de plier à la fin du bord, mais s'il avait fallu faire demi tour, je me serais très très mal vu de faire demi-tour... Le passage de l'aile au zénith était inenvisageable (je pense qu'avec le départ en vol de pente qui s'en serait suivi, j'aurais posé à Ax !), et un passage de l'aile en downloop à travers la fenêtre aurait été... viril.
Ça rend pas sur les photos : pas de neige qui vole, mais c'est car il n'y a plus rien à faire voler... Descente en snow pur dans cette belle pente, qui débouche sur une noire. Il me faudra attendre d'être dans la poudre entre les sapins, puis sur la bonne couche lisse qui est sur la piste, pour avoir à nouveau l'impression de savoir faire du snow. Bon, les fix installées en symétrique, et les deux ailes dans le sac à dos, n'aident pas non plus. Ma trace sur la fin, à gauche le long de la palissade. Tout en haut à gauche avec son antenne, le Mounégou.
Une belle session où on a eu du vent, de belles éclaircies, du vol de pente tout le tour du ventre, du carving . Il en faut peu pour être heureux, là on en a eu beaucoup !
J'ai pris le chemin qu'on voit. "En vrai", c'est bien plus étroit en pentu... Et les sapins te tendent les branches !J'ai essoré les derniers degrés de cap que permettait magik sonic, le snow cranté et appuyé contre la neige rejetée par la dameuse, et à ma grande surprise, ça l'a fait... Ensuite c'était abattu jusqu'à l'arrivée du téléski. Regard en arrière, A. n'a pas suivi (plus tard, il me dira avoir tenté ... mais malgré ses skis qui lui donnent un avantage de cap, le boudin en 10 n'avait pas la puissance ni l'angle en bord de fenêtre de magik sonic ). Regard en avant, le Tarbescou me tend les bras... Et se fait pulvériser le haut par les blast de vent. La 15 me fait franchir le mur qui entoure l'arrivée du téléski, tout en puissance, tout en douceur, étonnamment facile. Le bord qui s'en suit est épique, aile trimée choquée, au ras des bruyères qui se sont fait décalquer par la tempête de la veille, et les 20-25 nds du jour. La 15 pousse, pousse fort, ça grime fort, trè fort, malgré l'aile complètement en bord de fenêtre et le crantage, et je vois le Tarbescou qui fume fort plus loin, il est temps d'arrêter les conneries... Un sapinou m'aide à prendre la décision, je m'en sers pour attraper le cône de bride du bas, et fait un joli posé, "le planté de sonic ! très important, le planté de sonic !". En haut, le Tarbescou.
Avec plus de temps, j'aurais peut-être sorti la 6 histoire de "me faire" le Tarbescou, mais y a de la pente quand même, et ça blast sa race, donc pas sûr que j'aurais posé les baloches... Là de toute manière, l'idée est de plier pour vite descendre en snow pur, et rentrer à l'heure pour que mémé puisse voir Julien Leperse. Et puis... Y a de la pente quand même !
À droite, le relais qu'on voit, c'est le Mounégou. Et on domine tout le spot .
Pendant que je plie, je trouve qu'il y a plutôt un bon 25 nds établi. 'Tain, j'ai déjà dit, qu'elle se tient loin cette 15 ?! Et que j'ai eu de la chance. à ça allait car c'était un bord de montée, avec comme but de plier à la fin du bord, mais s'il avait fallu faire demi tour, je me serais très très mal vu de faire demi-tour... Le passage de l'aile au zénith était inenvisageable (je pense qu'avec le départ en vol de pente qui s'en serait suivi, j'aurais posé à Ax !), et un passage de l'aile en downloop à travers la fenêtre aurait été... viril.
Ça rend pas sur les photos : pas de neige qui vole, mais c'est car il n'y a plus rien à faire voler... Descente en snow pur dans cette belle pente, qui débouche sur une noire. Il me faudra attendre d'être dans la poudre entre les sapins, puis sur la bonne couche lisse qui est sur la piste, pour avoir à nouveau l'impression de savoir faire du snow. Bon, les fix installées en symétrique, et les deux ailes dans le sac à dos, n'aident pas non plus. Ma trace sur la fin, à gauche le long de la palissade. Tout en haut à gauche avec son antenne, le Mounégou.
Une belle session où on a eu du vent, de belles éclaircies, du vol de pente tout le tour du ventre, du carving . Il en faut peu pour être heureux, là on en a eu beaucoup !