Petits compte rendus... Je complète celui d'Aile-Iz qui est là :
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Donc super bien accueillis par catakite & co. La mise à l'eau de l'ArmorKite 6.50 est vite pliée, Batla a déjà tout préparé
, et c'est assez simple en fait.
On part avec Batla et deux kiter avec l' AK, dans un vent... trop faible. Quand ça veut pas, faut pas tenter. On tente quand même, 6-8 nds, impossible de mettre l'aile en position de décollage puis d'enchaîner le vol, avec une 25m² à boudins :
-faut relâcher les arrières pour qu'elle bascule sur le dos, et tirer en grand la 5ème ligne. Ces actions se font via 2 bouts (un pour le trim sur les arrières, un pour la 5ème)
-une fois qu'elle a basculée, faut reprendre un peu des arrières pour avoir un tant soit peu d'autorité et l'envoyer vers un côté. Mais trop reprendre les arrières et ça foire, pas assez et ça foire, dans ce vent marginal.
-une fois qu'elle est sur le côté, faut reprendre encore des arrières, lui libérer la 5ème, décoller... Et là, t'as quelques dixièmes de secondes, pour en une seule tentative, trouver la bonne position des arrières, du réglage du différentiel arrière droit / arrière gauche, que le barreur se synchronise avec toi et te donne de la tension dans les lignes, sans pour autant trop faire pointer le bateau..
Je suis bien aidé par Batla et les deux kiteux, mais je suis pas bon, et y a pas de vent.
Une fois que ça se lève, on en sera déjà à 4-5 tours d'aile dans el bouzin, qui devient impilotable. J'ai en effet fait passer l'aile par toutes les positions pour les multiples redécollages, avec des arrières qui sont passées dessus, dessous, des 5ème qui ont tenté de saucissonner le tout,... Bref, une fois que le vent se lève, on abandonne.
Aile-Iz revient et on se fait un petit coup de kitetender. Je gonfle une 18 depuis l'AK avec son gonfleur électrique
, rejoint la côte en side-side-off à la nage, et on part depuis la plage.
Décoller une 18 dans du 8-15+ difficile à jauger et perturbé, sur une plage assez c'est un truc qui me donne un peu d'appréhension... Mais la 18 (désignée par Nono / Sms-kite) est étonnament faible en pression en barre (poulies sur chaque patte d'oie des brides des avants), tient relativement bien en l'air, et surtout, bon depower. C'est parti avec Aile-Iz, le kitetender marche bien, mais moins que l'année dernière avec bandit 17 ou caisson 23 et plus d'air. On aurait dû prendre la 25 "pour la re-préparer
", mais elle va servir pour l'AK.
Ma barreuse préférée se règle et on envoie un peu, toujours sympa le kitetender au planning. J'avais lié le CL de la barre à l'anneau du bateau par un petit mousqueton, et mis le leash sur mon pied. Évidemment, le mousqueton ( ":? ça tient combien ce machin ? On verra bien....") pète, et je me fais dégager du bateau instantanément, tiré par... Bah je sais pas quoi, le leash aussi a pété
! Il a dû péter pendant le vol. En tout cas, je sais pas comment on fait notre compte, mais j'ai la sécu puis la barre ré-armée dans les mains, assez de longueur de lignes détendues (8-10 nds de vent) pour nager en arc de cercle vers le kitetender, remonter à bord... Et la 18 m'impressionne de redécollage : j'appréhendais car avec la barre 4 lignes, j'avais pas connecté la 5ème (et viré le bridage de la 5), donc je tente en tirant juste un arrière, l'aile pivote
et redécolle direct
, top.
On passe le kitetender à Batla et sa compagne Am-Aile-ie, puis tout le monde se retrouve sur l'AK. Cette fois ça marche, on a le plaisir d'avoir l'aile en l'air, grosse satisfaction
. Et soulagement de n'avoir que 2 tours propres dans les lignes
. Batla nous dégagera ça à coups de KL. Après avoir reposé Aile-Iz, on décide de se quiller un peu de remontée au vent, histoire d'aller voir la presqu'île de Giens, à quelques milles. La prof de kite locale se dit que ça peut être sympa d'aller voir l'école qui officie au large, ça nous donne un but de balade sympa, avec ensuite dans l'idée de revenir downwind pleine balle en enchaînant les loops. Sauf que... L'on observe du coin de l'œil un beau cumulo qui se développe sur l'arrière-pays, "ça va rester sur les terres, on est loin de la côte, ça va...".
Évidemment, ça se développe bien plus et bien plus vite qu'on a prévu, et ça s'avance au-dessus de l'eau, avec moultes éclairs et tonnerre. On jibe pour se rentrer, et quelques centaines de mètres plus loin, le vent tombe. On commence à ré-enrouler, mais le vent remonte et ça repart -> comme on est bien plus rapides qu'au moteur, avec Batla on décide de continuer ainsi, en lignes courtes, direction le port. Les 2 autres sur le bateau n'en mènent pas large, l'orage est impressionnant, et avec Batla, on est plus dans la gestion la plus efficace possible de la situation, que dans la com' et pédagogie... Au final, ça pète vraiment trop proche, le front commence même à être au-dessus de nous. Batla est en train de gérer la VHF et portable dans la cabine et n'a plus les yeux sur la situation, la pression pour replier l'aile est assez forte dans le cockpit (
), et là ça fait plus un pli : on replie. Au final, ça n'aura pas pété "si" proche, et on se rentrera au moteur tranquillous. Et quelques minutes après avoir décidé de plier, le vent était bien tombé.
Chouette soirée organisée par Catakite&Co, ils savent recevoir !!
Et le lendemain, c'est suite des activités. Trop light pour du kite (6-10 nds), mais parfait pour du gonflage parapentes (ailes de 14m²), ils ont organisé ça aussi, top. Comparé à l'énorme force pure qu'il faut sur l'ArmorKite (25m² tractant un bateau et 4 à 5 adultes, donc dans les 600 kg à tirer), ça fait une sacré différence, tout en finesse.
A ce jeu, Aile-Iz s'en tire très bien :
Quand à moi, je triche : je retrouve vite des souvenirs de quelques stages parapente vers 2004, améliorés de quelques années de kite, et quelques sessions de gonflage à St-Hilaire vers 2018, donc après un premier gonflage dos voile, je passe vite face voile, puis tente quelques trucs, comme de sauter le plus possible, ou de me taper des grandes courses en travers, aile en bord de fenêtre, et tenter de trouver la portance pour déraper sur les pieds... 'tain, je suis pas Jean-Baptiste Chandelier
, pas évident ! Je réussis quelques trucs, et achève de me râper les rares endroits où j'ai pas de pizzas suite aux sessions kiteskate.
Les ailes sont des Bruce Goldsmith Design, la marque ou officie Tom (Tom38 sur TLK), le designer des Koala et Alma, sous la filiale Airwave. Elles sont douces et sensibles, j'aurais imaginé plus de stabilité pour des ailes de gonflage, mais le but doit aussi être de faire progresser pour maîtriser à fond des ailes de vol, pas juste faire de l'initiation j'imagine.
Expérience très sympa, le gonflage parap' en soit, mais aussi l'ambiance du weekend, retrouver les potes, passer des instants sympas avec Aile-Iz, découvrir des trucs...
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